La tendance à la "simplification" des repas se confirme si l’on en croit les derniers chiffres présentés par Pascale Hebel, directrice du département consommation du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc), à l’occasion de l’assemblée générale du SNARR, le 20 mars dernier. Ainsi, seuls 25% des 18-24 ans opteraient pour un déjeuner à 3 composantes contre 39% des 45-54 ans et même 53% des 65 ans et plus. Pascale Hebel souligne également que « la part des sandwichs est plus forte chez les 15-34 ans et cette part a même augmenté entre 2007 et 2010 quelque soient les tranches d’âge ». Elle pèse ainsi 23% chez les 20-24 ans et à peine plus de 1% chez les 65 ans et plus.
L’étude souligne également que, dans un contexte de tension économique véritable, les dépenses alimentaires
constituent une variable d’ajustement. Le panier moyen alimentaire représenterait moins de 10% du budget total de la génération qualifiée de « nomade », née en 1987 et 1996… Quant aux « plateaux-repas » (nés entre 1977 et 1986), ils ne seraient que 26% à consommer des produits bruts, leur préférant des produits transformés.
La rencontre de la restauration rapide, la boulangerie, la distribution et l'alimentation nomade.
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