La compagnie ferroviaire a souhaité réagir aux accusations portées ces derniers jours par l’actuel prestataire de la restauration à bord des trains Cremonini, qui a lundi 15 juillet assigné en référé la SNCF en regrettant des « irrégularités » dans l’appel d’offres visant à désigner le nouveau prestataire sur les TGV et Intercités. "Un certain nombre d'articles de presse font état de manquements de la SNCF et d'irrégularités dans la procédure de mise en concurrence relative à la restauration à bord des trains. La SNCF entend s'inscrire en faux contre ces allégations", s'est ainsi défendue la compagnie ferroviaire ferroviaire selon un communiqué publié par l’AFP. L'affaire "est portée devant les tribunaux qui seront amenés à trancher le litige", ajoute le groupe public. Le prestataire italien Crémonini indique avoir constaté une « inégalité de traitement entre les candidats ». Selon l’avocat de la maison David Preat « La SNCF n'a pas cherché à négocier le prix pour Cremonini et on suppose que tel n'a pas été le cas pour les autres candidats. Par ailleurs, un candidat aurait eu connaissance de données confidentielles que la SNCF avait demandé à Cremonini, ce qui constitue une irrégularité".
Rappelons que la co-entreprise entre le groupe toulaison Newrest et le spécialiste de la restauration concédée Elior était pressentie depuis plusieurs semaines pour remporter cet appel d’offres et devenir le nouveau prestataire à bord des TGV et trains Intercités. L’audience en référé étant fixée au 2 août au tribunal de grande instance de Paris, la procédure d’appel d’offres serait pour le moment suspendue « jusqu’à ce que le juge ait statué au fond », précise l’AFP.
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