Avec 1,64 milliard de litres de jus de fruits consommés en France, la France se place au deuxième rang mondial des plus gros consommateurs derrière l’Allemagne malgré une légère baisse de 1,49% par rapport à l’an passé selon l’interprofession Unijus. D’après une enquête réalisée avec CSA, les Français seraient plus de 9 sur 10 (92%) à en déguster dont 43% tous les jours, principalement dans le cadre du petit-déjeuner pours 65% des consommateurs loin devant le goûter (39%). Chaque année, la consommation de purs jus gagne du terrain puisque 68% des clients indiquent des acheteurs interrogés disent qu’ils consomment le plus souvent des jus de fruits sous cette forme. Côté chiffres, avec une hausse de 1,83% par rapport à 2012, la catégorie affiche 800,6 millions de litres vendus, pesant pour près de la moitié des volumes de jus tous circuits confondus (48,9%). Suivent les jus à base de concentré (540,1M de l) qui représentent un tiers du marché à -3,15% puis les nectars qui enregistrent un vrai décrochage puisque leurs volumes sont passés de 400 millions de l à 287,2 en 2013. Une chute qui s’explique principalement par les effets de la taxe sodas, qui a principalement impacté cette catégorie dans l’univers des jus de fruits selon Emmanuel Vasseneix, président d’Unijus. Pour lui, les nectars de commodités disparaitront à terme pour ne conserver que les nectars valorisés (abricot, banane, pêche…) dont la consommation n’est pas possible sous d’autres formes.
Une consommation large mais raisonnable
Le syndicat se félicite néanmoins d’une consommation française de jus fruits « structurée, familiale et raisonnable », inscrite dans le quotidien. En effet, les enfants appréciant les jus en consomment en moyenne 148ml par jour et 115ml pour les adultes. Des chiffres à ramener à 110ml et 55ml à l’échelle de l’ensemble de la population française, c’est-à-dire de petits verres. Et si les Français son moins de 8% à respecter les recommandations du PNNS de 5 fruits et légumes par jours, 3 Français sur 4 (76%) estiment que les jus de fruits sont plus faciles à consommer que les fruits.
La RHF qui résiste, le drive qui pousse
En hors-domicile, qui pèse aujourd’hui 10% des volumes de jus français, le marché aura connu une année relativement stable (-0,98% vs 2012) malgré une météo plus que capricieuse ; Cela représente tout de même 166 millions de litres consommés en 1 an. Côté circuits de distribution, la poussée notable est à mettre au profit du drive qui représente déjà environ 5% du chiffre d’affaires des jus de fruits en 2013 (100 millions de l) contre 2,9% en 2012.
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