La 14è édition du salon Sandwich & Snack Show, organisée conjointement avec le salon Parizza de la restauration italienne qui continue de grossir à vue d’oeil, a fermé ses portes il y a quelques jours sur une levée qui a une nouvelle fois confirmé le dynamisme de la restauration rapide avec une hausse de 5,5% du visitorat selon les organisateurs. Le secteur, qui a tout de même enregistré ses premiers signes de ralentissement, a tout de même progressé de 3,97% par rapport à 2011 selon une étude Gira Conseil, pour atteindre un CA record de 34 milliards d’€ sur le dernier exercice. Le chiffre vertigineux de 73,5% de croissance depuis 2004, année considérée comme charnière pour la montée en gamme de l’offre snacking et sa diversification, a de quoi laisser rêveur. Et ce, d’autant que Bernard Boutboul, le directeur général de Gira Conseil, estime que « même si les chiffres ne sont pas encore définitivement consolidés, les indicateurs montrent que le marché global de la restauration a reculé pour la première fois en valeur depuis 17 ans ». Pour lui, dans ce contexte, deux stratégies s’offrent alors aux restaurateurs pour tirer leur épingle du jeu : « être le moins cher ou être le meilleur, il faut choisir ».
Bernard Boutboul invite également les professionnels du secteur à « revoir leur offre autour des 6 moments de consommation de la journée afin de rentabiliser au maximum chaque mètre carré d’emplacement. Les boulangers ont ainsi une vraie carte à jouer en travaillant la tranche 17h-20h pour viser le phénomène du « frigo vide » ».
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