Sur un segment des plats cuisinés en berne (-8,6% en volume) notamment en appertisé (-8,3% tandis que les plats cuisinés surgelés dévissent de 13,4% et ceux frais de 3,7%), William Saurin a choisi de remuer le marché. Pour ce faire, il a investi de manière innovante le snacking entrée de gamme avec une vraie nouveauté de rupture : la gamme de 5 plats cuisinés Shake Me en ambiant, (18 mois de DLC) présentés dans un nouvel emballage en forme de shaker (PVC 2,85€). « Plus qu’un produit, ce nouveau concept a repris des codes modernes et vise en priorité une population nomade, plutôt jeune de 16 à 25 ans et dynamique, fan d’innovation et à qui William Saurin propose une nouvelle gestuelle ludique à travers ce shaker », explique Maxence Le Brun, chef de produit.
Après le lancement des plats cuisinés en assiettes micro-ondables (en 2005), des cocottes (en 2011 avec 18 références aujourd’hui), William Saurin sort les plats cuisinés en shaker. Les recettes pasteurisées sont généreuses (350g), faciles à remettre en œuvre et les ingrédients protéine et sauce ont été minutieusement séparés pour conserver aux pâtes une cuisson al dente. Après réchauffage au micro-ondes (2mn), il suffit de « shaker » la préparation pour mélanger harmonieusement la sauces et profiter d’un plat uniforme à déguster avec la petite fourchette disposée dans le couvercle. Une bague de protection qui entoure le shaker à la « Starbucks » permet de déguster son repas sans se brûler. Parmi les 5 références, la marque a misé sur 3 recettes consensuelles : penne à la carbonara, torsades à la bolognaise, fusilli poulet champignon et deux recettes « djeunes » : radiatori bolognaise spicy avec ses balls et marcaroni jambon emmental.
Si William Saurin à travers cette innovation compte bien réveiller le rayon des conserves, il vise plus loin et verrait bien le petit shaker intégrer non seulement les espaces snacking des distributeurs mais aussi ceux de tous les circuits alternatifs hors domicile dont la distribution automatique ou encore les pétroliers par exemple.
Outre ce lancement qui ne passera pas inaperçu à la rentrée, William Saurin s’attaque aussi au marché des terrines et pâtes prêt à servir ou en entrée en visant le cœur de gamme. Les nouvelles terrines présentées dans un emballage plastique rouge, plus moderne misent sur la culinariété à travers des recettes cuisinées et élaborées (poulet, canard, lapin et campagne en 200g) « pour permettre un renouvellement de l’offre et proposer des produits différentiants », ajoute Maxence Le Brun.