La licence Pep’s fait bocaux d’émules

12 Septembre 2014 - 7120 vue(s)

3 ans après sa première ouverture dans le centre-ville de Nantes, le concept Pep’s, pensé par Loïc Gérald, va connaître une nouvelle phase de développement avec les ouvertures prochaines d’unités du côté de Limoges (en octobre) et Rennes (novembre). Avec le Boco parisien des Frères Ferniot, Pep’s faisait à l’époque figure de pionnier de la cuisine traiteur conditionnée sous forme de bocal. « Une idée qui m’est venue en visitant le Chelsea Market de New-York », se souvient l’entrepreneur, qui a rapidement été rejoint dans l’aventure par un associé Yann Largenton, son ancien colocataire dans la Marine. Le format bocal a depuis fait des petits inspirant plusieurs concepts (Cycl’Ozon, Les Toques du Bocal, Eden’s Traiteur…), dont le tout récent DailyPic signé de la chef triple étoilée Anne-Sophie Pic.

Des idées dans le bocal

Il n’en reste pas moins que Loïc et Yann auront su tirer leur épingle du jeu, créant un véritable branding autour de l’identité Pep’s, dupliqué en format restaurant sur l’Ile de Nantes et à La Chapelle/Erdre sous le modèle de la licence de… marque. Ils investiront également d’ici 3 semaines un nouveau laboratoire de production de 125m² en périphérie nantaise qui leur permettra d’approvisionner leurs clients hôteliers (Accor, Kyriad…) où leurs solutions de bocaux trouvent preneur en alternative au room-service traditionnel, les établissements indépendants de la région qui souhaitent proposer une offre pratique de restauration, ainsi que les entreprises. Jusqu’ici, les établissements Pep’s écoulent en moyenne 80 à 90 bocaux par jour (qui peuvent se conserver jusqu’à 6 jours) pour un ticket moyen tout juste inférieur à 11€.  Les clients peuvent jongler entre les diverses recettes chaudes ou froides proposées à la carte, élaborées à partir de produits frais, et qui évoluent quotidiennement. Citons ainsi entre autres le Poulet Sagar, le Risotto aux fruits de mer ou la Longe de Porc au caramel, à réchauffer au micro-onde ou au bain-marie, sans oublier les fromages et desserts (fromage blanc, salade de fruits ou encore pâtisseries revisitées…). Avec l’arrivée du nouveau laboratoire, l’unité historique nantaise, moins adaptée, est néanmoins appelée à disparaître d’ici quelques semaines, avant de renaître très rapidement de ses cendres, probablement en périphérie de la ville où les deux acolytes recherchent activement un local.

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