Plat aujourd’hui central dans le panthéon français du snacking aux côtés des sandwichs-baguette, hamburgers, pizzas et autres sushis, le döner kebab entame aujourd’hui sa mue. Fini le temps d’un plat dont raffolaient les seuls immigrés. Dans les villes, autour des gares, écoles et facultés, dans les centres-villes et les banlieues, le kebab est chez lui. Les döner, gyros et shawarma n’ont plus d’exotiques que le nom et appâtent de plus en plus de Français : selon une étude du cabinet Gira Conseil, plus de 280 millions de kebab auraient été consommés dans l’Hexagone en 2012, pour un chiffre d’affaires de près d’1,2 milliard d’euros. Bien loin, pourtant, du voisin allemand qui en engouffre plus de 710 millions par an.
Succès limité
Le kebab a acquis un statut nouveau. De plat du pauvre fréquemment pointé du doigt pour l’origine douteuse de la viande proposée, le kebab s’embourgeoise mais il resterait d’après les enquêtes un appât pour les jeunes hommes à la recherche de leur dose de viande quotidienne. Réactualisation
Découvrez en ligne dès aujourd'hui l'article de Pierre Raffard, Docteur en géographie de l'alimentation à Paris-Sorbone dans France Snacking n°33 ou dans quelques jours dans votre boîte aux lettres.