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Le groupe de restaurants japonais a enclenché une procédure de sauvegarde depuis le 9 juillet dernier et pour une durée de 5 mois. Eric Woog, le patron de Matsuri explique que la démarche n’impacte ni les salariés du groupe, ni la clientèle et a été réalisée « en bonne intelligence avec les fournisseurs ». L’objectif, confirme à France Snacking le PDG de la chaîne qui compte 20 restaurants dont 15 en France (CA 19 M€ en 2014), a été de renégocier la dette bancaire alors que les résultats bruts d’exploitation des établissements ont été stabilisés à 14% de CA grâce aux différentes actions engagées depuis deux ans.
« Matsuri a subit un effet ciseau, indique Eric Woog après avoir investi près de 18 M€ entre 2007 et 2013 pour financer son développement face à un marché en pleine croissance sur ce segment de la restauration ». Un modèle de financement en propre qui a été mis en défaut par le retournement de marché de la restauration à thème en général et du sushi en particulier entre 2013 et 2014. L’enseigne, impactée de 20% sur cette période a perdu sa capacité d’autofinancement pour assumer les remboursements programmés malgré de bons résultats d’exploitation retrouvés ainsi qu’une fréquentation et un CA qui ont repris des couleurs au 2e trimestre 2015.
« Face à l’inflexibilité des banques et alors que nous ne sommes pas en cessation de paiement, j’ai été contraint d’utiliser la procédure de sauvegarde afin de les obliger à restructurer le remboursement de la dette », ajoute le patron de Matsuri qui reste confiant face aux derniers mois d’activité qui ont été bons et aux perspectives de sa chaîne qui ouvrira un établissement à Bordeaux le 9 octobre, au sein du projet Redevco, passage Sainte Catherine. Une 22e unité est prévue aux USA en Floride en février 2016 avec des partenaires franco-américains.
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