Déjà 5 ans que les food trucks ont fait leur entrée dans le paysage alimentaire français ! Arrivés en catimini à Paris et en province au même moment - contrairement à la légende -, ils ont vite défrayé la chronique. Nouvelle tendance ou effet de mode ? Pâle copie d'une invention américaine ou anglicisation du camion à pizza bien connu ? Personne n'a su choisir au départ. Ou peut-être personne n'a voulu y croire.
Force est de constater que le nombre des food truck a grandement augmenté en une poignée d’années. Les files d'attentes aussi. Au premier service du Camion qui Fume en novembre 2011, il y avait 4 personnes! Rapidement la vaguelette est devenue une grande rivière. Depuis le soufflet est un peu retombé et le marché est en train de se restructurer en se professionnalisant. Bien qu'il soit difficile de le quantifier exactement par manque d'études et de repères, on peut l’évaluer, selon l'association Street Food en Mouvement à environ 500 camions répartis sur tout le territoire, dont 150 sur Paris. Si les villes sont bien représentées, on en trouve également dans les campagnes, les festivals, foires ou fêtes à thème, dans les événements privés mais aussi en montagne, sur les côtes et même sur l'eau (le Bateau qui Fume sur une barge de la Seine en septembre/octobre)!
L’intérêt économique
Pour les entrepreneurs, les chefs en mal de restaurant ou les reconvertis, le food truck reste idéal. La mise de départ est en effet toujours plus faible. Entre 15 000 et 100 000€, avec une moyenne autour de 25/45000€, selon que l'on choisisse un camion, une remorque ou une caravane mais aussi de...
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