Stéphanie Dambron cofondatrice du concept fastgood D'jawa
« Une dizaine de plats sont proposés pour un ticket moyen abordable autour de 10-11€. Les recettes ont été adaptées à une clientèle française, à commencer par le niveau des piments adaptable à l’envi. Et nous allons encore faire élargir notre offre avec de nouveaux plats végétariens, des salades, des burritos revisités sans oublier des jus minute », précise Stéphanie, qui réalise en moyenne 2/3 de ses ventes à emporter.
Le concept fast casual né en 2012 à l’initiative de Stéphanie Dambron et inspiré de la cuisine des rues de Jakarta entend bien donner un coup d’accélérateur à son développement. La fondatrice vient en effet de faire appel au système du financement participatif, via la plateforme The Good Invest, pour se donner les moyens de ses ambitions. 4 ans après l’ouverture du premier point de vente du côté de la rue Montmartre (IIe), l’enseigne se dit aujourd’hui prête à passer la vitesse supérieure.
En avril 2015, D’jawa avait déjà doublé la mise en ouvrant une deuxième unité rue de Miromesnil (VIIIe) pour y faire découvrir ses Boeuf rendang (au lait de coco et épices), Satay tofu ou de poulet (avec une sauce cacahuète sucrée-salée) ou autre Terong Belado (aubergines fondantes à la sauce tomate, piment et feuilles de citronnier) préparés à la minute face au client à partir de produits frais.
Car fin septembre devrait ouvrir le troisième point de vente, toujours dans le VIIIe arrondissement du côté de Havre-Caumartin. Une adresse qui pourrait être propice à une consommation le soir. Pour achalander ce restaurant de 50m², Stéphanie a travaillé avec un cabinet d’architectes pour revoir la décoration et l’ambiance afin de favoriser l’expérience client propice à une consommation assise. Le plafond végétal (cf photo ci-dessous) allait déjà en ce sens. La vaisselle sera également proposée « en dur », dans une optique plus éco-responsable.
la promesse de D'jawa : fresh and happy indonesian food
Avec la levée de fonds, Stéphanie et son acolyte Frédéric Furman qui œuvre désormais à ses côtés entendent boucler l’investissement pour le 3e restaurant et permettre l’ouverture de deux établissements supplémentaires, toujours en succursale. A terme, l’investissement d’un nouveau laboratoire (aujourd’hui basé sur le restaurant historique de la rue Montmartre) sera sans doute nécessaire pour poursuivre le développement et populariser encore davantage la cuisine indonésienne qui leur est chère. Ils espèrent ainsi lever d’ici septembre jusqu’à 480 K€ grâce à la plateforme The Good Invest pour réaliser leurs projets.