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Avec des pointes à plus de 2000 clients par jour et même plus depuis l’ouverture le 1er août dernier, le premier Five Guys parisien et français fait un carton et dépasse toutes les prévisions les plus optimistes. Pour Maxime Lestringant, directeur des opérations en France, cette première adresse, Cour Saint-Emilion à Bercy Village est la plus belle ouverture que la chaîne américaine ait vécue à l’échelle internationale.
Un succès qui, selon le patron de la marque, tient dans les valeurs de l’enseigne : de la générosité, une personnalisation des burgers et des milkshakes, des frites fraîches coupées sur place, une ambiance et un positionnement prémium (plus marqué en Europe) qui plaisent aux parisiens comme aux touristes venus nombreux depuis que la marque a levé le rideau. Et ce malgré un TM plutôt élevé de près de 15 € (burger-frites-boisson). Ajoutez 6,5 € pour le milkshake…
Sans aucune adaptation de l’offre à l’Hexagone, Five Guys France est un copié-collé des restaurants qu’on trouve outre-Atlantique ou outre-Manche avec une offre made in USA fidèle à l'empreinte d’origine : des burgers à base de bœuf de premier choix certifié (proposés à Paris entre 6€ pour les formats Little à 11€), personnalisables avec près d’une quinzaine d’ingrédients, des hotdogs comme dans la tradition, des frites fraîches ou encore des milkshakes à personnaliser avec près de 10 toppings. Du 100% américain ! Rien ne manque aux fondamentaux de la marque, le rouge et le damier maison, la cuisine ouverte, les distributeurs de soda, les sacs de pommes de terre à l’entrée ou encore les fameuses cacahuètes de bienvenue à volonté en libre-service dans le restaurant,
Près d’une trentaine de personnes s’affairent à chaque service entre 11h et minuit (1h les vendredi et samedi) sur les 85 personnes embauchées, précise le patron de la marque en France qui assure que tout est fait pour que les produits arrivent en moins de 3 à 4mn à près la commande. Il faut dire que c’est un véritable bataillon qui s’affaire derrière le comptoir avec un opérateur présent à chaque opération. La prise de commande est express malgré la personnalisation, un numéro est attribué sur le ticket de facturation et les produits sont à retirer un peu plus loin sur le comptoir hormis pour les sodas en libre-service dans la salle.
Ces premiers résultats encourageants laissent augurer de très belles perspectives pour la seconde unité attendue pour la fin de l’année sur les Champs-Elysées à Paris (en lieu et place d’Häagen Dazs au 43 de l’avenue sur 5 niveaux et 1400m²). « Ce sont près de 250 personnes qui vont être embauchées sur ce gros bateaux où nous attendons une très grosse fréquentation » tandis que le n°3 est prévu en 2017 à la Gare du Nord en milieu d’année. Maxime Lestringant qui confirme la quarantaine d’unités programmées d’ici à 2019, reste pour le moment discret sur les projets dans les tuyaux.
La rencontre de la restauration rapide, la boulangerie, la distribution et l'alimentation nomade.
Je participe à l'édition du 7 juin 2022 à Paris
