Si 34 % des Français consomment davantage de produits frais, par rapport aux 5 dernières années, dépensant en moyenne 182 € par mois pour leurs achats, précise en préambule le cabinet, l’étude révèle un déficit d’information sensible du consommateur. En effet, 46 % ne seraient pas suffisamment informés de la durée de conservation des produits frais en général. 1 Français sur 2 a déjà douté de l'exactitude de la date limite de consommation (DLC) d’un produit frais et 34 % ne connaissent pas suffisamment les risques de consommation d'un aliment décongelé puis recongelé. Cette mauvaise information n’est pas sans conséquence puisqu’elle conditionne, au contraire, des comportements à risque et un sur-gaspillage des Français. L’étude révèle ainsi que 73 % des sondés ont déjà consommé des aliments périmés et plus d’un quart des Français est déjà tombé malade suite à la consommation de produits frais. 64 % ont déjà pris le risque de congeler un produit frais le jour de sa date limite de consommation et 51 % changent les contenants des aliments sous vide (viande, charcuterie, …) avant de les conserver. Parallèlement, 54 % des Français ont déjà jeté un produit frais entamé car pas suffisamment sûrs de sa durée de conservation après ouverture et 46 % ont déjà jeté un produit frais juste après l’achat car ils n’avaient pas fait attention à la date limite de consommation.
Des solutions technologiques à explorer
Près d’un Français sur deux plébiscite donc des solutions permettant de scanner n'importe quel produit frais, entamé ou non, afin de savoir s’il est vraiment consommable. 47 % souhaiteraient disposer d’un système de puce intelligente dans les produits frais à risque (viande, poissons, etc...) informant en temps réel de l'état de conservation et de la possibilité de consommer en toute sécurité. Enfin, 46 % voudraient pouvoir acheter leurs produits frais dans des distributeurs réfrigérés installés partout. Ils attendent ainsi le meilleur de l’information produits frais (traçabilité) et le meilleur de l’information des produits industriels (allergènes, DLC, nutritionnels…) conclut l’étude.