Avec près de 3 435 jeunes interrogés, le décryptage opéré par la plateforme Diplomeo livre un portrait des jeunes d’aujourd’hui sur leurs penchants alimentaires. Une manière d’en savoir plus sur leur consommation de demain. Si cette population dit manger de tout à 68 %, près de 17 % précisent faire l’impasse sur certains aliments pour des problématiques de goût. S’ils sont 2 % à éliminer des produits par conviction religieuse et 2 % pour des raisons de santé, en revanche 11 % indiquent avoir adopté un régime particulier qu’il soit végétarien, pesco-végétarien ou encore végan.
Tandis que la majorité des 16-25 ans consomme de la viande et n'est pas prête à s’en passer, 47 % indiquent envisager de réduire leur consommation pour cause de sensibilité à la condition animale (54 %), de préservation de l’environnement (49 %), de raisons de santé (43 %) ou encore de problématiques sanitaires (21 %). 1 sur 10 pense devenir végétarien et 28 % sont potentiellement prêts de l’être. Pour ceux qui souhaitent rester omnivores, 67 % indiquent qu’ils ne peuvent se passer de la viande tandis que pour 25 %, c’est trop contraignant socialement, pour 25 % la vérification des aliments est trop pénible et 18 % ont peur d’avoir des problèmes de santé. Enfin, le sondage conclut que si les jeunes, ces millennials en puissance restent encore plutôt « omnivores », leurs intentions laissent augurer de sérieux changements dans les années à venir face à un régime « veggie » de plus en plus légitimé par la société. D'ailleurs 41 % jugent que devenir "végé" est une démarche respectable et 35 % que les moeurs de la société vont évoluer vers une alimentation sans viande.