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Le burger détrône le jambon beurre en 2017 (même si le sandwich garde l’avantage en rapide)

20 Mars 2018 - 10397 vue(s)
La folie du burger ne se dément pas avec des chiffres records enregistrés en 2017. Selon Gira Conseil qui vient de révéler ses dernières données marché, les Français en ont consommé près de 1,46 milliard, contre 2,39 milliards de sandwichs dont 1,2 mds de jambon-beurre. Avec une croissance de 8,95 %, le burger impose sa suprématie.

« C’est la star de l’année 2017 tous secteurs confondus avec 85 % de restaurants avec service à table qui le proposent dorénavant à leur carte », confie Bernard Boutboul, directeur général de Gira Conseil à Snacking.fr. Le cabinet vient de publier son indice jambon-beurre en avant-première du salon Sandwich & Snack Show qui se tient les 4 et 5 avril prochains à Paris et révèle à cette occasion les dernières grandes tendances. 

« Le burger-frites a pris la place symbolique du fameux steak-frites de l’époque », Bernard Boutboul.

Le segment du burger n'est pas encore arrivé à saturation selon Gira Conseil

Pour le spécialiste de la restauration qui a confié ses premières données à France Snacking dans le cadre de sa grande étude annuelle et son classement des 50 majors de la restauration rapide à paraître fin mars, le marché du burger n’est pas encore saturé avec un produit aujourd’hui récupéré largement par la restauration à table qui écoulerait 70 % des volumes en 2017. En 2000, près de 100 % des burgers vendus sur le marché l’étaient par la Vente au Comptoir (VAC). En 2013, ce nombre fondait à 40 % pour afficher 30 % en 2017.

Face à cette poussée du burger, le sandwich poursuit tout de même sa progression, plus douce

Certes plus douce que par le passé avec une croissance de 1,7 % l’an dernier avec près de 2,39 mds d’unités englouties pour un CA de 8,67 md€, en progression de 5,09 %. Une hausse d’activité portée par un prix moyen qui s’est envolé de 3,13 % à 3,62 € (vs 2016). De son côté, le jambon-beurre, produit repère qui représentait plus de 65 % des volumes de sandwichs écoulés il y a 10 ans, pèse dorénavant 50,8 %. Avec 1,215 md d’unités vendues en 2017 pour un prix moyen de 2,94 €, il représente toujours un sandwich sur deux acheté par les consommateurs. Les raisons de ce recul, Bernard Boutboul les explique par une forme de multiplication des pains et la volonté des consommateurs de diversifier les bases de sandwichs comme les wraps, les pains pita, pains nordiques, bagels… 

La premiumisation de l'offre en snacking 

Parmi les constats posés par Gira Conseil, celui d’une montée en gamme de la Vente au Comptoir qui ne cesse de battre des records pour peser 51 md€ en 2017, en hausse de 6 % comparés à 2016. Selon lui, la VAC aurait dépassé la restauration à table en représentant 60 % des volumes. On assisterait d’ailleurs à un transfert de consommation au sein même de la VAC d’un snacking économique vers un snacking premium.

 

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