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Cul de Cochon mise sur un snacking charcutier authentique

9 Novembre 2018 - 7616 vue(s)
En rachetant en 2016 les charcuteries Lair, Steve Burggraf les a converties en deux ans, aux codes de sa nouvelle marque Cul de Cochon tout en gardant l’histoire des lieux. Un repaire pour les amoureux de produits artisanaux 100 % français, charcutiers comme fromagers mais aussi pour un snacking gourmand qui vient de s’enrichir de plats de terroir.

« Des produits sans cochonnerie », telle est la devise de Cul de Cochon, la marque portée, à titre personnel aux côtés d’investisseurs familiaux, par le Cofondateur et président de Big Fernand (47 restaurants pour 72 M€ de CA), défenseur de bien manger à la française. Donc pas de nitrites et autres conservateurs ; les produits sont en grande partie sourcés auprès de producteurs français et pour les autres, fabriqués maison dans un atelier de 300 m² situé dans le 14e arrondissement. Si les adresses rebaptisées ont hérité de l’histoire de la maison Lair depuis 1930, l’ambition de Cul de Cochon nouveau format, dirigé aujourd’hui par Ali Coulibali, est bien de réinventer la charcuterie et l’épicerie de quartier avec une belle place laissée aux fromages et au snacking dans les 4 points de vente parisiens, rue de Montorgueil, rue Rambuteau, rue de Buci et rue Saint Charles. 

Culcochon

Les métiers de bouche artisanaux ont leur carte à jouer dans le paysage de commerce de proximité mais nous devons les revisiter pour que l’offre plaise aux attentes des clientèles d’aujourd’hui.

Ainsi, aux côtés de charcuteries réalisées dans les règles de l’art, des jambons sous toutes leurs formes – Noir de Bigorre, Cul noir limousin, à l’os, sans os, fabriqués dans le respect des animaux, de l’environnement et du savoir-faire artisanal, de fromages fermiers, de vins et autres confitures bio, ces 4 enclaves du bien manger à la française, proposent un assortiment de produits snacking pour une pause déjeuner inspirée des terroirs.

Un snacking enrichi de plats de terroir

Le cœur de l’offre reste le sandwich rebaptisé « douiche » à base de pain artisanal, et garni à la minute exclusivement de saveurs de la maison, charcuteries, fromages et autres joyeusetés gourmandes. On retrouve 4 références froides (entre 4,90 € et 7,50 €) dont le fameux Ipurdi basque à base de jambon des Landes, tomme de brebis, tomates confites du Périgord et confit d’olives provençal. Il a également deux références chaudes dont le fameux hot-dog, cher à Steve avec Knack d’Alsace, Ketch’up d’Ariège et moutarde douce, cornichons français et oignons frits (5,90 € et 6,50 € avec choucroute). On trouve aussi deux quiches, trois salades et deux desserts dont la mousse au chocolat maison au beurre salé (à 3 €). Mais pour l’hiver, l’offre s’est enrichie cette année de plats de terroirs, un bourguignon et une blanquette maison (9,90 €) qui connaissent un grand succès. Pour l’heure, le restaurateur-charcutier compte bien poursuivre l’aventure. S’il se félicite des performances de ses boutiques qui tutoient les 300 K€ chacune, il devrait ouvrir une 5e adresse début 2019 à Paris, dans le 16 arrondissement et mise sur 2 ou 3 ouvertures ensuite chaque année. 

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