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Maison Pradier, plus fast casual que jamais avec des plats servis à l’assiette

29 Avril 2019 - 5454 vue(s)
Alors qu’elle s’apprête, à ouvrir un kiosque de 15 m² à la Gare de l’Est, face aux quais début mai, la petite chaîne de restaurants qui s’est mariée fin 2018 avec La Croissanterie, vient d’inaugurer son nouveau concept remastérisé au 33 rue Chaussée d’Antin à Paris. Le porte-drapeau du savoir-faire français avance ses pions sur le terrain du fast casual.

On ne change pas une formule qui gagne… mais on la fait vivre avec son temps. Pour David Lascar, le directeur général du groupe LGN (après fusion des groupes La Croissanterie et Rush), le nouveau défi pour Maison Pradier qui fête cette année ses 160 ans, était d’asseoir la marque sur un positionnement plus fast-casual , sans négliger son ADN pâtissier qui a construit son histoire.

C’est chose faite avec sa 20e boutique de la rue Chaussée d’Antin où un nouveau concept pilote vient d’être lancé qui mêle les codes de la modernité avec l’art de vivre à la française.  Sur 120 m² et 3 niveaux (550 K€ d’investissement hors foncier), le nouveau cadre élégant combine la chaleur du bois à la nouvelle signature d’une griffe retravaillée et appelée à vivre sur tous les instants de la journée avec sa trentaine de places assises, du petit-déjeuner au lunch en passant par le goûter et le dîner.

Maison Pradier David Lascar Marie-Pierre Soury

Des plats servis sur assiettes

Si la première vitrine, face à l’entrée du restaurant sert de point de repère pour des desserts qui restent disponibles et visibles à tout moment de la journée aux côtés de la viennoiserie, l’autre meuble froid latéral accueille une offre variée et beaucoup plus étoffée de produits salés depuis les sandwichs aux salades en passant par les éclairs salés garnis, les quiches à la pâte feuilletée façon pizza, mais aussi une nouvelle panoplie de 3 plats du jour à base de produits frais à réchauffer. Originalité et singularité du nouveau concept, si ces plats sont proposés en barquettes pour la vente à emporter, en revanche ils sont servis sur assiettes pour déjeuner (ou dîner) sur place et apportés à table.

Maison Pradier Plats servis sur assiette

"Nous avons souhaité offrir à nos clients plus de service et de proximité avec une remise en température dans les meilleures conditions dans la petite cuisine-labo qui se trouve sur le site-même, où sont par ailleurs assemblés, chaque jour tous nos produits", explique David Lascar

Des fruits et légumes en déco avec pour objectif de transformer le point de restauration en lieu de vie toute la journée

Pour renforcer la notion de lieux de vie, de convivialité et d’authenticité, la décoration multiplie les clins d’œil. Ici on repousse les mauvais esprits avec des « attrape-rêves » suspendus en vitrine, là on place des cageots de fruits et légumes pour rappeler que chez Maison Pradier, on travaille du frais jusqu’aux smoothies fabriqués à la commande. Si le menu-board a choisi de mettre en avant les produits de cafèterie et les formules menus -avec boissons et desserts compris- à 9,80 € (sandwich, salade ou soupe), 10,90 € (sandwich ou salade) et 13,90 € pour les recettes du chef (avec plats du jour ou grande salade), un pan de mur en ardoise est là pour renseigner sur les plats et soupes du jour.

Maison Pradier décoration

Marie-Pierre Soury et David Lascar,

respectivement PDG et DG du groupe LGN

Forte de ce nouveau concept qui servira de modèle aux prochaines ouvertures et à la rénovation du réseau, Maison Pradier va poursuivre un développement de 5 à 6 boutiques par an. « Sur les 440 unités annoncées sur l'ensemble des marques du groupe à 2023, nous comptons bien ajouter une vingtaine d’unités Maison Pradier supplémentaires en 4 ans », ajoute Marie-Pierre Soury, présidente de la holding LGN. A fin 2018, le groupe comptait à l’international près de 300 unités La Croissanterie (dont 239 en France), 20 "Maison Pradier", 4 Roberta (et Caffe Roberta) et l’activité de livraison de plateaux et produits traiteur C’Devant,  pour un volume  d’activité sous enseigne de 150 M€.

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