Lors de notre premier article concernant Magnà paru début janvier, nous vous avions relaté l’ouverture de ce concept street food à l’inspiration napolitaine. Quelques mois plus tard, le restaurant ne désemplit pas… au point qu’un deuxième projet devrait naître pour la rentrée. Son attrait réside dans l’authenticité des recettes, la pizza pliée street-food, la Portafoglio ou roulée, la Rotolò, servies dans un écrin de poche de 35 m² dans le 9e arrondissement. Le secret de la réussite ? Un approvisionnement ultra sourcé en Italie mais aussi localement à Paris et savamment mis en valeur par le Chef Pizzaïolo. A cela vous ajoutez une version lèche doigt de la pizza que l’on peut manger dans la rue et emporter où bien consommer sur place quand il en reste une et quand on parvient à supporter le son Hip-Hop dans le restaurant…
Mon engagement ? C’est de refuser, gentiment mais sûrement, de mettre de l’emmental dans la Portafoglio et la Rotolò quand on me le demande ! » Julien Serri, fondateur de Magnà Paris.
Le principe de Picky Spring ? Retrouver le kiff du sandwich en version asiatique, le spring roll, dans une version diététique et sans le gluten, car enroulé dans une feuille de riz, le tout concocté avec des produits de saison et issus de circuits courts. Mais ce n’est pas tout : Ilona, la fondatrice du projet, s’est entourée des services de la naturopathe Catherine Malpas qui a mis son grain de sel dans les recettes. Le principe ? Salé ou sucré, aucun ne doit dépasser un indice glycémique de 12 tout en garantissant un sentiment de satiété suffisant afin de ne pas grossir tout en laissant une large place aux végétaux, riches en fibres…
Une formule pour vous faire saliver : la Picky Box avec 2 rouleaux salés + 1 sucré qui correspond à un repas parfaitement équilibré selon la naturopathe, à 13,90 €.
"Bien manger, aujourd’hui, c’est avant tout se faire du bien, prendre du plaisir, sans conséquence sur la balance et en plus respecter la planète !" Ilonas Minas, fondatrice de Picky Spring.
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A la fois supérette, site e-commerce et lieu de vie, la Fédération Française voit le jour en mai 2016 au 2 rue de Paradis, et ensuite dans le 17e arrondissement, au 50 rue des Dames. Le principe ? Défendre cette énième exception qu’est l’apéro à la française : ce moment de partage où chacun flâne, mange avec les doigts, qui parvient à réunir à la fois les amis et les collègues de travail en toute simplicité. L’offre existante est complexe à mettre en place et il faut aller de commerces en commerces pour s’approvisionner sans trouver forcément tous les produits dont vous avez besoin pour l’apéro… D’où cette idée de bâtir une offre réunissant tous les produits en un unique lieu. Les produits, sévèrement sélectionnés où se mêlent allègrement charcuteries, fromages fruits et légumes et planches à partager mais aussi tenues, boules de pétanques, bières locales, boissons anisées, vins biologiques et en biodynamie, mais aussi box à partager pour l’apéritif, sur abonnement et pour les occasions particulières : fête des pères, des mères, Noël… et même en entreprises : il y a tellement d’occasions de prendre l’apéritif, non ?
"Nous créons un écosystème local autour de l’apéritif et des moments accessibles pour les utilisateurs de la FFA. Dans le cadre de notre développement en régions, cela n’aurait pas de sens de boire des bières parisiennes à Marseille ou à Toulouse !" Quentin Chapuis, cofondateur de la FFA.
Pokéria vient tout juste d’ouvrir ses portes à Vélizy 2 en avril et revisite le poké traditionnel à l’inspiration hawaïenne pour proposer des recettes à la française établies à partir de produits français et locaux. Au menu, nous retrouvons, par exemple, le « Poké Caesar » ou encore le « Poké méditerranéen ». Les clients peuvent s’inspirer des recettes existantes ou bien composer leur bowl et le personnaliser selon leur faim et l’envie du moment dans un esprit saladbar. A partir d’une base de féculent, ils choisissent la protéine de leur choix, 3 garnitures un topping et un condiment. Il complètent alors leur menu d’un smoothie ou d’un cocktail maison réalisé à partir de rhum français, Une addition qui s’inscrit dans l’offre fast casual pour un menu Poké à 12.50 € (poké + boisson) ou 15.50 € (poké + boisson + dessert).
"Nous recherchons idéalement l’équilibre parfait : le poke bowl est un repas complet à lui seul qui contient la base de 5 fruits et légumes par jour. En plus, chez Pokeria, l’approvisionnement est local et franco-français. " Adeline Roldao Martins.
En devenant végétaliens, à la suite de nombreuses déceptions gustatives et une prise de conscience environnementaile, Julia et Tom, les deux fondateurs, se sont vus confrontés à une future insatisfaction : celle de ne plus trouver de plaisir à consommer des burgers sans viande et sans fromage. Pourtant, beaucoup de plats qu’ils adoraient étaient vegans : le houmous, le guacamole et les frites ! Bref, lorsqu’on parle d’alimentation végétale, les a priori et préjugés sont légion et c’est ainsi que la « Burger Theory » est née… Installés depuis la rentrée en face du Cirque d’Hiver, ils ont ainsi façonné une adresse gourmande où le burger règne en maître, afin de séduire les vegans convaincus, mais aussi les flexitariens et les viandards addicts qui pourraient être séduits par l’expérience tout en restant dans le confort et l’usage du burger installé depuis des décennies désormais : reconnaissable et rassurant, pour une transition alimentaire acceptable et gourmande. (Photos (c)Romain Buisson)
"Burger Theory, c’est un projet de restauration qui a pour ambition de casser tous les préjugés à propos du régime végétal ! Nous souhaitons montrer qu’une nourriture plus saine et responsable peut aussi être sexy, gourmande, et apporter tout ce qu’il faut en valeurs nutritionnelles… et sans carences ! " Julia Couture, cofondatrice de Burger Theory.
le fondateur de C’est Qui Le Patron, la marque du consommateur conçue par nous et pour nous viendra nous expliquer l'engouement des consommateurs pour des produits co-conçus avec eux. « La Marque du Consommateur » permet de réaliser collectivement le cahier des charges d’un produit, de le faire fabriquer et de le faire commercialiser au juste prix. Début mai 2019, Cest Qui Le Patron commercialise le vin des consommateurs… après le lait, la compote, la pizza et la viande… C’est grâce à une présence sociale très forte et s’affranchissant des campagnes publicitaires très coûteuses que l’association peut ainsi pénétrer la grande distribution et affirmer le plus grand succès commercial depuis 30 ans.
Si ces projets sont particulièrement précurseurs dans notre univers et qu’ils portent l’innovation… Les pouvoirs du digital leur sont bien utiles afin de séduire et convaincre les fameux early adopters, ceux qui vont porter l’innovation à la portée de tous dans cette phase de conquête du marché. Outre les preuves apportées aux consommateurs autour de leurs choix environnementaux. Il est donc obligatoire de créer un brand content (un contenu de marque) où le plaisir est au centre du sujet, bien au-delà du discours santé et environnemental, en apportant une touche fun et décalée qui porte l’innovation avant de fédérer un public plus large. La communication et le webmarketing sont des enjeux stratégiques à anticiper si vous souhaitez vous lancer dans cette voie du « manger mieux » et engager vos consommateurs autour de vos valeurs !
Et si vous rencontriez les fondateurs passionnants de ces concepts les plus engagés du moment au prochain Congrès du Snacking le 4 juin à Paris lors de leur présentation et durant les temps de networking qui vous sont réservés ? Tentant non ? Inscrivez-vous !
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A très bientôt !
#InSnackingWeTrust ! #CDSnacking