Communauté
Avec, sur le devant de la scène, 5 de ses 14 présidents qui se sont relayés depuis 1939, date de création de l’organisation professionnelle, la FEB brillait de tous ses feux pour cette soirée anniversaire qui réunissait une grande partie de ses adhérents (ils sont près de 260) « de la fourche à la fourchette » mais aussi ses amis. Une soirée qui a été aussi l’occasion de regarder dans le rétroviseur et de se souvenir des grandes étapes qui ont marqué l’histoire du syndicat : la création d’un groupement d’achat en 1971, la signature de la convention collective en 1977, la création des CPQ en 2007, la division de la FEB en deux branches industrie et magasins en 2008. La fédération s’est toujours voulu un trait d’unité entre les entreprises. « Si son visage a changé en huit décennies, ses adhérents ont toujours été à l’avant-garde technologique avec un esprit pionnier », a souligné Sébastien Touflet, le président de la fédération lors de son allocution.
"La FEB est aujourd'hui de plus en plus représentative, elle attire en son sein, de nouvelles entités avides d'échanges et de services".
Si le président a rappelé les défis importants qui se posent à la filière face à des consommateurs qui veulent plus de local, de naturalité et de bio, il n’a pas manqué d’ajouter que le secteur était en première ligne pour défendre l’art culinaire français.
Le bel ouvrage sorti à l’occasion de cette soirée anniversaire « Nos plus belles recettes », retrace le parcours de la fédération et du métier à travers de nombreux témoignages. La chambre syndicale patronale regroupait à sa création, des artisans qui avaient saisi l’opportunité de produire en grande quantité. Et sa mission actuelle, rappelle la FEB, est toujours de faire discuter des artisans qui ont grossi, des biscottiers et ces nouveaux entrepreneurs pour qu’ils apprennent à défendre leurs intérêts communs pour avancer plus vite, ensemble. Parmi les avancées récentes dont se félicite la fédération dans son dernier rapport d’activité, Matthieu Labbé évoque la suppression de la taxe farine bien sûr qui permet aux entrepreneurs de la boulangerie d’accroître leur compétitivité tout comme le combat sur l’ouverture 7j/7 qui commence à porter ses fruits avec de nombreuses procédures en cours. Enfin, l’export est un vrai défi avec une belle progression de l’activité. Et la FEB de rappeller sa volonté de valoriser les entreprises exportatrices et le rayonnement de notre savoir-faire par des actions à l’image de la Fête du Pain qui s’est déroulée à Shanghai en mai dernier.
La rencontre de la restauration rapide, la boulangerie, la distribution et l'alimentation nomade.
Je participe à l'édition du 7 juin 2022 à Paris
