Foodiclopédia, quand le 'dirty' casse les codes

La grande mode du Foodporn aurait-elle vécu ? En tout cas, l'agence Depur Expériences, dans la deuxième édition de Foodiclopédia, pointe du doigt cette nouvelle tendance du moment tout droit venue de Tel Aviv qui réinterprète autrement la food healthy : « Le dirty, c’est une manière de prendre plaisir, sans chichi, sans manière en remplaçant le «trop peu » par plus généreux et plus gourmand ».

"Ce mouvement s'inscrit dans la désindustrialisation de la food qui s'accélère", Dan Cebula, fondateur de Depur Expériences.

Ce serait finalement une réaction à ces mouvements healthy, végétariens et végans, qui toucherait toutes les strates de la restauration depuis le fast food en passant par le fast casual jusqu’à la gastronomie. Comme le souligne ce nouveau cahier semestriel, l’appellation déjà coquine et impertinente joue l’insolence et la provoc en valorisant les ingrédients de qualité et peu transformés en les « sublimant » via des photos gourmandes et dégoulinantes, forcément « instagramables » pour les partager sur les réseaux sociaux. On casse les codes et on propose une expérience qui va au-delà du produit ou de la boisson. Exit les couverts, voire les assiettes (ou sinon dépareillées ou décalées), on mange avec les doigts de la food préparée à l’instant, cuite à la braise ou au feu. C’est le show autant en cuisine qu’en salle à travers le geste mais aussi les uniformes. 

A ne pas manquer aussi dans cette nouvelle édition de Foodiclopédia, l’œil averti de l’agence sur la marque employeur et la place des équipes, l’eatertainement (entre le food et le divertissement) ou encore la place grandissante des communautés.