Le gouvernement l’a annoncé ce soir, Paris et sa proche banlieue sont passées en zone d’alerte maximale avec une dégradation des trois critères de références qui ont dépassé les seuils admissibles à savoir le taux d’incidence de la maladie, le taux d’incidence pour les personnes âgées et le taux d’occupation des lits en réanimation. En dehors des craintes liées à la propagation du virus, la profession qui n’a pas cessé de batailler depuis plusieurs jours, craignait le scénario marseillais. Mais sa mobilisation a payé et elle a été finalement entendue par le gouvernement qui a annoncé que les restaurateurs parisiens et de la petite couronne pourront rester ouverts mais sous conditions de nouvelles « mesures contraignantes » qui leur seront imposées pour les 15 jours.
Une conférence de presse prévue lundi 5 octobre à 11 h 30 devrait préciser les nouvelles modalités de ce protocole sanitaire renforcé obligatoire dans les zones d’alerte maximale et d’alerte renforcée. Matignon a aussi précisé à l'AFP que si ces mesures étaient appliquées aussi à Marseille, Aix et en Guadeloupe, leurs restaurants pourraient rouvrir. On devrait en savoir plus demain. Parmi les nouveaux engagements qui avaient été proposés par la profession, il y avait notamment la prise de température à l’entrée des restaurants, la tenue d’un registre des clients, le rendu obligatoire du paiement à table, le respect d'une distanciation de 1,5 mètre ou encore la fermeture dès 22 heures. Si c’est un gros ouf de soulagement pour les restaurateurs, les bars en revanche n’ont pas été entendus. Jusque-là autorisés à rester ouverts jusqu’à 22 heures, ils devront fermer complètement leurs portes dès mardi comme dans les villes du Sud de la France.