Pour la deuxième année consécutive, Mondelēz International publie son rapport State of Snacking mené dans douze pays à travers le monde. Un bon moyen d’évaluer l’impact présumé des épisodes de confinement, et plus largement de la pandémie de Covid-19, vis-à-vis de leurs habitudes de consommation et leurs nouvelles attentes en matière de produits snacking. 1 famille française sur 3 a modifié ses habitudes de consommation. L'étude confirme également que les Français mettent de plus en plus l'accent sur des habitudes de consommation modérée et équilibrée, tout en tenant compte de leur bien-être. Pour Sophie Rio, Senior Manager Shopper Insight France chez Mondelēz International, le snacking aurait ainsi joué un vrai rôle « en tant que moment particulier de plaisir et de réconfort, qui allie nutrition et bien-être émotionnel ». 9 adultes sur 10 dans le monde (88 %) déclarent ainsi s’accorder des moments de snacking, une tendance plutôt stable depuis le début de la pandémie. Les personnes âgées et celles qui travaillent à domicile admettent cependant préférer les collations aux repas (70 % et 67 %, respectivement). Une majorité d'entre elles s'attendent d’ailleurs à ce que cette tendance se poursuive, affirmant prévoir continuer à manger de petits en-cas tout au long de la journée, plutôt que de prendre moins de gros repas (64 %). Par ailleurs, 58 % déclarent fractionner leurs prises alimentaires ce qui fera même partie de leur "nouvelle normalité", même après la fin de la pandémie.
Les Français, quant à eux, sont, par rapport à 2019, toujours 73 % à consommer des produits de snacking dans le cadre d’une alimentation équilibrée. Si pour 60 % d’entre eux les encas ont été une source de réconfort durant la pandémie, près d’1 Français sur 2 pense que la pandémie actuelle aura un impact à long terme sur la manière dont ils consomment des collations en tant que société. Pendant le premier confinement, les Français ont d’ailleurs particulièrement plébiscité l’apéro-visio qu’ils considèrent à 71 % comme le moment le plus générateur de lien social durant cette période d’enfermement. Une tendance qui continue de se confirmer puisque les habitudes prises lors du premier confinement se sont ancrées, notamment l’apéritif et les moments de détente précisent les conclusions de l’étude. A travers le monde, 80 % des adultes reconnaissent toutefois la nécessité d’un équilibre et apprécient d’avoir le choix entre différentes alternatives de snacking pour répondre à leurs attentes. Une majorité des personnes interrogées, affirment ainsi faire plus attention à ce qu’elles consomment (57 %), et prêter particulièrement attention aux portions lorsque l’encas est pris à la maison (66 %). 74 % des consommateurs font d’ailleurs même de la santé leur priorité. C’est d’autant plus vrai pour les Français qui, neuf fois sur dix, optent pour un encas en fonction de l’impact sur la santé et l’équilibre alimentaire. Depuis le début de la pandémie, 62 % d’entre eux sont ainsi à la recherche de collations pouvant améliorer leur système immunitaire.
Avec la pandémie, les consommateurs français ont découvert, pour 72 % d’entre eux, qu’acheter des produits de snacking en ligne était plus facile que ce qu’ils imaginaient. Pour 61 % des Français, le e-commerce fait désormais partie de leur routine et plus d’un Français sur deux souhaite continuer à faire ses courses en ligne et à acheter des encas en ligne après la pandémie. Cette tendance avait d’ailleurs été confirmée par une récente étude Nielsen France (« Covid 19 : learnings from an unprecedented crisis") qui notait une progression de 42 % du Click & Collect et de 47 % de la livraison à domicile. Cette tendance se constate également dans le monde alors que la moitié des consommateurs déclarent avoir commencé à acheter des collations en ligne plus souvent qu'en magasin ou hors ligne (47 %). Et 67 % des consommateurs ont commencé à faire des achats de snacks en ligne parce que c'était plus sûr mais souhaitent désormais continuer par praticité.