dark kitchen : Not So Dark, se lance lui aussi en licence de marque et vise les indépendants
FoodTech

Not So Dark, se lance lui aussi en licence de marque et vise les indépendants

6 Juillet 2021 - 4779 vue(s)
Après leur levée de fonds de 20 M€ en février dernier, les fondateurs de Not So Dark, Clément Benoît et Alexandre Haggai, ajustent leur modèle, abandonnent le développement de cuisines fantômes en propre pour privilégier un système de licence de leurs marques virtuelles auprès des restaurateurs indépendants. Plus de 100 collaborations ont déjà été signées.

La recomposition du paysage de la restauration digitalisée avance à vitesse grand V. A l’image de Taster qui, le premier, a décidé en 2020 d’abandonner son modèle d’origine de construction de « dark » kitchens pour privilégier la licence de marque (comme l’a rappelé Aubert Loury, COO au Congrès du Snacking), Not So Dark, startup créée en 2020, vient d’annoncer à son tour qu’elle allait apporter son expertise et ses marques virtuelles à la restauration traditionnelle. Et le spécialiste de la Foodtech d’ambitionner de devenir le plus grand restaurant virtuel du monde. « Nous avions initié cette démarche déjà l’an dernier, mais la décision a été prise d’arrêter le développement des dark kitchens en propre et de tout miser sur le light franchising », explique Clément Benoît à Snacking.fr. D’ailleurs, précise le cofondateur de l’entreprise, NSD n’a déjà plus, pour ainsi dire, de laboratoire en propriété.

"Depuis que nous avons lancé cette nouvelle forme de partenariat avec des indépendants ou des chaînes, nous sommes en surdemande. Nous disposons d’une vraie autoroute devant nous auprès de la restauration traditionnelle très intéressée de se positionner sur ce marché en pleine expansion".

Un forfait de 299 € par mois pour entrer dans la galaxie NSD

La promesse faite aux professionnels : doubler leur chiffre d’affaires en quelques semaines. Contrairement à d’autres acteurs, Not So Dark ne propose pas de ticket d’entrée mais seulement un abonnement de 299 € par mois pour opérer une ou plusieurs marques de son portefeuille. Pour cette somme forfaitaire, la startup met à leur disposition, un concept clé en main avec pour le moment 5 marques (sur les 9) dont 2 signatures fortes de NSD, Como Kitchen et Gaïa, mais aussi la toute dernière Coquillettes-Oui Maman ! qui fait un carton puis très bientôt 2 nouvelles griffes : Walida (qui sera associée à une personnalité du cinéma ou du sport) et Casa Empanadas. Elle offre aussi et surtout, une technologie et un savoir-faire en matière de marketing, packaging et pricing. « Une technologie qui permet de prédire la demande et de réduire ainsi, les délais de préparation, d’optimiser les coûts de personnel et limiter les pertes », précise Clément Benoît qui vise 500 restaurants virtuels en France d’ici la fin 2021. Les restaurateurs choisis par NSD, après passage en commission de sélection, peuvent ainsi être rapidement opérationnels et sont accompagnés pas à pas par l’équipe maison qui reste une semaine sur site pour implémenter le système, former l’équipe à la ou les marques retenues. Tous les produits nécessaires pour les opérer sont commandés par la tablette mise à disposition, à une centrale d’achat NSD, un moyen pour la startup de garder un œil sur les achats et la qualité. 

Pour aider les restaurateurs dans leur transition digitale, Not So Dark peut compter sur près de 150 salariés dont une cinquantaine, recrutés tout récemment pour être aux côtés des nouveaux venus. Elle vise les grandes métropoles où sont présentes les plateformes de livraison et confirme à snacking.fr, avoir déjà signé avec près de 100 restaurateurs.

Paul Fedèle Rédacteur en chef France Snacking Retrouvez Paul Fedèle sur Linkedin
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