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Mesures sanitaires, ce qui change concrètement ce lundi 3 janvier dans les bars et restos

3 Janvier 2022 - 20874 vue(s)
A la suite du conseil de défense sanitaire du 27 décembre dernier, le Gouvernement a instauré de nouvelles restrictions afin de lutter contre la propagation galopante de la pandémie. Voici ce qui change concrètement à compter d’aujourd’hui pour les restaurateurs, cafetiers, organisateurs d’événements ou encore gérants de sociétés de transports contraints de s’adapter. Ces mesures sont applicables dès ce lundi 3 janvier.

Ce retour des fêtes et ce début d’année 2022 ont forcément un goût amer de déjà-vu pour les professionnels du hors-domicile qui devront à nouveau s’adapter et sacrifier une partie de leurs activités pour lutter contre la propagation du variant Omicron. Il faut dire que la réalité des chiffres de cette fameuse 5e vague de Covid-19 est équivoque. Santé publique France faisait état hier soir de 3 572 patients actuellement admis en service de soins intensifs pour un nombre moyen de contaminations quotidiennes record de 162 000 cas sur les 7 derniers jours. Et restaurateurs, cafetiers et autres professionnels de l’événementiel ont tout à craindre des mesures additionnelles qui pourraient être prises dans les prochains jours et notamment à l’issue du prochain conseil de défense prévu ce mercredi 5 janvier. En attendant, de nombreuses mesures entrent en vigueur dès aujourd’hui avec des implications pour l’activité hors-domicile. En voici le détail.

L’interdiction de consommer debout dans les bars et restos

A compter de ce lundi 3 janvier 2022, il n’est donc plus possible pour les clients des restaurants comme des bars de consommer debout. Aussi, dans ces lieux, est-il seulement admis de consommer de manière « assise ». Il est en revanche formellement interdit de manger, ni même de boire, dans de nombreux établissements de loisirs tels que les cinémas, les théâtres ou dans les équipements sportifs qui ne peuvent donc plus proposer de consommation alimentaire au sein de leurs éventuels espaces dédiés. Cette mesure concerne également tous les transports collectifs (métros, bus, cars, ou encore trains y compris pour les longs trajets…). Dans les avions, la mesure ne concernera uniquement que les vols domestiques. Les passagers devront donc avoir pris leurs dispositions avant d’embarquer. Le port du masque devient également obligatoire dans les transports, dans les gares, aéroports ainsi que pour les déplacements dans les restaurants dès l’âge de 6 ans et non plus 11 ans comme précédemment, et ce jusqu’au 23 janvier. Par ailleurs, la fermeture des discothèques, qui devait initialement rouvrir à compter du 6 janvier, a été reportée de trois semaines à minima.

Les organisateurs d’événements encore lourdement affectés

Les rassemblements pour les grands événements sont limités à 2 000 personnes lorsqu'ils se déroulent en intérieur et à 5 000 personnes en extérieur à compter d’aujourd’hui et là-encore pour une durée de 3 semaines à minima. Le 30 décembre dernier, le ministre délégué chargé du Tourisme et des PME, Jean-Baptiste Lemoyne, a toutefois précisé que ces restrictions ne s’appliquaient pas aux salons grand public, aux professionnels, aux foires, ni aux zoos ou aux parcs d’attraction. À noter que les meetings politiques ne sont pas concernés. Enfin, les concerts debout sont également interdits.

Le retour du masque et du télétravail

Une autre mesure a, elle aussi, été annoncée par le gouvernement, concernant le port du masque. "Déjà applicable à l'intérieur (…), l'obligation du port du masque sera étendue et mieux respectée. Notamment dans tous les centres villes" avait déclaré Jean Castex ce 27 décembre. Depuis, nombre de préfectures avaient pris la décision de rendre le port du masque obligatoire en extérieur comme à Paris, Lyon, Nantes, La Rochelle ou Tours pour ne citer que quelques exemples. Par ailleurs, les mesures en faveur du télétravail risquent de modifier sensiblement le fonctionnement des entreprisses dans les prochaines semaines. En effet, lorsque c’est possible, le recours au travail à distance est rendu obligatoire et les salariés devront rester chez eux au moins trois jours par semaine, quatre lorsque c’est envisageable. Et la gouvernement a entendu punir les entreprises récalcitrantes à la mise en œuvre de ces mesures d’une amende significative allant jusqu’à 1 000 euros par salarié, dans la limite de 50 000 euros. Enfin, le risque de paralysie de l’économie a poussé le gouvernement à assouplir les règles d’isolement en cas de contamination ou de cas contact. la période d’isolement. La règle des 10 jours, pour les personnes positives complètement vaccinées qui devaient s'isoler pendant dix jours, faisait en effet redouter un trop fort taux d'absentéisme. Celle-ci a été réduite à 7 jours, et même 5 jours en cas de test négatif. D’autre part, dès ce lundi 3 janvier, il n'y aura plus de quarantaine pour les personnes cas contact disposant d'un schéma vaccinal complet. Les personnes cas contact devront, par ailleurs, "appliquer de manière stricte les mesures barrières, notamment le port du masque en intérieur et en extérieur", et télétravailler "dans la mesure du possible", a précisé le ministère dans un communiqué. Les non-vaccinés devront toujours s’isoler dix jours, « avec une sortie possible au bout de sept jours selon les mêmes conditions », soit un test antigénique ou PCR négatif, a expliqué Olivier Véran.

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