Wasabi grimpe dans les kiosques à sushi en GMS et déploie sa dark kitchen avec OFC
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Wasabi grimpe dans les kiosques à sushi en GMS et déploie sa dark kitchen

11 Janvier 2022 - 5906 vue(s)
En prenant position, là où les majors de secteur ne voulaient pas s’installer avec une identité singulière, une offre de qualité et variée, l'enseigne griffée d'une tête de singe, a tricoté en 2 ans, un réseau de près de 71 kiosques et points de vente. Discrètement, le concept de Yoav Nakache et Charles-Edouard Raphaell s’est imposé dans la cour des grands et mûrit de belles ambitions. Au programme, également, la montée en puissance d’une dark kitchen ouverte en décembre, l’ouverture d’un restaurant de centre-ville Same Same et d’un labo de 1 000 m².

Avec 13 corners à fin 2019, 27 implantations un an plus tard et 71 dénombrés fin 2021 (16,5 M€ de CA), le groupe Corner Cuisine Distribution avec sa marque Wasabi, avance bien et vite. Née en 2019, d’abord au sein de l’Intermarché de Dolus-d’Oléron, et dans la foulée dans le Leclerc de Castres, elle a vite essaimé au sein de ces réseaux d’indépendants (une trentaine chez chacun de ces distributeurs aujourd’hui) avant d’entrer dès 2020 chez Super U (à Grenade) où elle compte à présent déjà 9 kiosques.

"Nous avons répondu présents là où d’autres acteurs ne souhaitaient pas aller et les nombreux succès que nous rencontrons témoignent de la maturité du marché partout en France", expliquent les fondateurs.

Wasabi

Charles-Edouard Raphaell et Yoav Nakache

Bien leur en a pris puisque cette stratégie de petits pas (au départ), et de prudence, leur a permis d’asseoir leurs différences et de construire un vrai business modèle gagnant-gagnant avec les acteurs et adhérents indépendants de GMS. S’ils ont bâti leur success-story, sur une offre traditionnelle de kiosques à sushi, leur proposition est à géométrie variable, suivant les contraintes d’espace (kiosque de 7 à 25 m²) et s’enrichit, en plus des traditionnels sushi, california, sashimi (à base de saumon de Norvège sans OGM ni antibiotique), de poké bowls, de plats au wok (Pad Thai, Curry, Khao Pad), Nems, Samoussa, mais aussi, depuis 2021, d’une gamme de rouleaux de printemps assemblés aux yeux des clients. De quoi déployer un arsenal de propositions pour toutes les envies et toutes les configurations.

Wasabi

Une stratégie omnicanale

A travers sa mascotte, le singe, les fondateurs ont travaillé la valeur de marque en reprenant, comme ils disent, de nombreux symboles, la prospérité, la sagesse, la fertilité et la réussite qui expriment bien leur identité et leur stratégie. Le petit animal qui coiffe les stands, reprend dans sa couronne les stries de la chair du saumon, des baguettes qui dessinent le nez et un bowl qui marque le sourire. Si Yoav et Charles-Edouard, continuent de séduire la distribution indépendante avec d’ores et déjà, une quinzaine d’ouvertures programmées au premier trimestre et tout autant au second (ils passeront dès le milieu 2022, le cap des 100 points de vente imaginés sur l’année), ils ont déjà un œil sur le coup d’après et visent  l’omnicanalité. En décembre dernier, aux côtés de 4 autres investisseurs, ils ont ouvert, à Mondésir (Mérignac), une dark kitchen de 200 m² où ils  déploieront au fur et à mesure, aux côtés de leurs associés, une quinzaine de marques (dont les leurs). Si déjà, depuis quelques semaines My Little Poké et Coquillettes (groupe OFC) font leurs classes, elles viennent d’être rejointes par Woof (Burger et hot-dog) alors que Wasabi est prévu pour cette semaine et qui viendront, par la suite Wok to Walk, Same Same (leur marque hybride autour du wok, des rouleaux de printemps et des Bo Bun) ou encore Como Kitchen et Gaïa (OFC).

Wasabi

Si les projets se bousculent avec un restaurant de street-food prévu en mars à Montauban (notamment autour des rouleaux de printemps), le groupe a déjà dans le pipe, le projet de construction d’un laboratoire de 1 000 m² au Min de Toulouse. Un espace de production prévu pour 2023 où seront rapatriées et centralisées, certaines fabrications et certaines préparations pour alimenter les corners, mais aussi les frigos connectés sur lesquels Yoav et Charles-Edouard comptent bien se positionner. Les deux bouillonnants entrepreneurs sont aussi à l’étude pour renforcer leur structure capitalistique.

 
 
 
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Paul Fedèle Rédacteur en chef France Snacking Retrouvez Paul Fedèle sur Linkedin
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