La restauration rapide est presque au niveau de 2019 mais il nous manque encore ¼ de fréquentation et des dépenses d’après Covid en RHD. La restauration à table peine à retrouver son niveau de fréquentation de 2019 (1)
La fréquentation en restauration rapide progresse de 10 points et grignote ainsi des parts de marché sur la restauration à table pour faire jeu égal en termes de CA (1)
Le segment fast-Casual reprend plus vite que le marché… en partie grâce à de nouvelles offres boissons et en drainant de nouveaux instants de consommation directement liés à la hausse du télétravail en France (1)
Les habitudes de la livraison sont réellement entrées dans les usages des consommateurs et malgré un fléchissement à la réouverture des restaurants en juin 2021, la livraison enregistre toujours une croissance de + 35 % sur le premier trimestre 2022 (1)
Le drive et la livraison sont les segments qui progressent le plus présentant ainsi de nouvelles opportunités de croissance pour les enseignes et la restauration commerciale traditionnelle alors que la vente à emporter est la seule à rester stable en 2 années de crise pandémique.
Contre 50 % en 2019. Cela bénéficie à la vente à emporter, le drive et la livraison en modifiant ainsi l’impact de l’emballage dans le foodcost des enseignes et favorise le homing (la consommation à domicile) (1)
Un pouvoir d’achat au cœur des préoccupations qui va de pair avec une forte perception de l’inflation des prix. L’inflation et la crise ukrainienne changent la donne d’une reprise qui s’annonçait dynamique pour la consommation. (2)
Un contexte économique et géopolitique qui reste favorable à la consommation à domicile en France pour les PGC (produits de grande consommation). (2)
Le déjeuner hors domicile, principal contributeur au recul de la fréquentation en restauration commerciale en 2022, directement influencé par la hausse du télétravail dans les entreprises. (2)
Soit une progression de 8 points en 2 ans, poussant ainsi les acteurs à diversifier considérablement leurs offres en gagnant des parts de marché sur la restauration à table et en restauration rapide. (2)
Le Fait Maison a toujours la cote et pourrait revenir sur le devant de la scène en 2022.
Mais un besoin de praticité et d’inspiration sont à prendre en compte pour gagner considérablement du temps. Ce qui confirme l’envolée des kits à cuisiner qui se poursuit en 2022 (Hello Fresh notamment avec ses meal kits). (2)
Seuls l’écologique/naturel et le sans conservateur sans nitrite enregistrent une croissance à deux chiffres cette année. Le bio ne relève pas la tête et le local semble marquer le pas. (2)
Poursuivre la transition alimentaire n’est pas une option : un cadre législatif et des attentes consommateurs évolutifs qui poussent à se réinventer si bien qu’ils sont 32,4 % à privilégier souvent des produits issus du commerce équitable : une valeur stable depuis la crise pandémique. (2)
Compte tenu des hausses tarifaires des prix de la viande et de la crise aviaire, les Français préfèrent sacrifier leur consommation de viande pour une de meilleure qualité dans leur repas à domicile. Une hausse de 9 points dans leurs intentions d’achat par rapport à 2021. (2)
Le télétravail, relais de croissance pour les acteurs de la restauration. Environ 20 % des consommateurs sont « captables » via des offres en VAE ou en livraison alors qu’ils consacrent une heure ou plus à la pause déjeuner et moins de temps à cuisiner à domicile (- 5 points en un an). (2)
Avec les moins de 35 ans (65 %), les familles, avec un adolescent ou des enfants, sont les principales contributrices à la croissance de la livraison en restauration : des offres spécifiques sont donc à envisager pour séduire ces cibles particulières. (2)
70 % de cette hausse se fait sur 4 ingrédients : la mozzarella (72 %), la sauce tomate (20 %), la farine (20 %) et l’huile (8 %). (3)
Avec la boucherie, les pâtes alimentaires et la farine de blé enregistrent des hausses tarifaires de + de 20 % (3).
contre 36 % en 2019 : une progression de 40 % en 2 ans (4)
La priorité des consommateurs est donnée à la boisson et aux moments festifs en restauration hors foyer, laquelle est commentée au sein des réseaux sociaux et la plus partagée.
Une entreprise qui augmente ses prix de 3 % n'obtient que 1 % en moyenne car les entreprises manquent de process pour réaliser pleinement leurs plans de hausses (5)
Si vous souhaitez utiliser ces chiffres et ces données, veuillez mentionner qu'ils sont issus du Congrès du Snacking 2022 et citer leurs sources en rappelant le cabinet ou les experts qui les ont produites (merci pour eux !). Retrouvez toutes les interactions sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag officiel : #CDSnacking.
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Photo de couverture : Jimmy's Street Food, ludovic Sauvageot - @alarecherchedunephoto - droits réservés.