Pour Simon Battaglia, DG Europe d’Otter, la montée en puissance de la livraison, pré et post-Covid 19 a boosté le marché. Et si, de plus en plus de restaurateurs sont aujourd’hui connectés à des plateformes pour opérer ce canal incontournable, pour autant, la centralisation, la récupération et la maîtrise de la data font souvent défaut. Tout comme l'information pédagogique autour du digital à disposition des restaurateurs novices pour comprendre et opérer les mutations nécessaires. D’où la nécessité, de plus en plus marquée d’intégrer une brique d’intelligence entre les plateformes et les outils de caisse des professionnels des CHR. C’est là que la startup Otter a choisi de partager son expertise non plus seulement en canalisant l’information pour éviter la présence de plusieurs tablettes derrière le comptoir ou en uniformisant les bons de commande, mais aussi et surtout en apportant davantage de services, d'analyses, de rapports pour réagir et agir. En effet, cette startup californienne, filiale d’un groupe immobilier américain, compte se différencier de ses concurrents. Et ce, dans sa proximité avec ses clients restaurateurs comme dans ses algorithmes propriétaires qui permettent aux utilisateurs, en plus d’optimiser leur efficacité opérationnelle, d’affiner leur stratégie et leurs performances économiques par une intégration parfaite avec les outils de gestion et dans la qualité des rapports.
"Nous nous intégrons d’amont en aval et nos outils permettent d’analyser la data pour la rendre accessible et actionnable".
Et la startup d’insister sur l’intérêt de sa solution qui se positionne au centre d’un écosystème digital. En s’intégrant avec la plupart des caisses disponibles sur le marché, elle permet non seulement d’accepter plus de commandes, de les traiter avec plus d’efficacité mais aussi de réduire les taux d’erreurs, d’augmenter le panier moyen, d’analyser les promotions ou encore d’améliorer le taux de conversion des menus. En plus de cela, Otter veut surtout être le partenaire des restaurateurs pour les conseiller en matière de pricing, de mise en forme des menus, de diversification de l’offre, d’optimisation de sourcing voire de création de marques virtuelles. Ce dernier point est une force pour la startup qui compte un bon tiers de restaurants dits digitaux dans son portefeuille de 3 000 clients annoncés en France parmi lesquels les chaînes Bagelstein, Columbus Café & Co, Five Pizza Original, DS Café et tout dernièrement La Mie Câline. A l'international, le groupe affiche, parmi ses grands comptes notamment, Burger King, KFC, Pizza Hut...