En juillet 2021, les deux fondateurs de Not So Dark, annonçaient, dans la foulée d’une levée de fonds de 20 M€, faire un virage à 180° en abandonnant leur modèle d’origine fondé sur les dark kitchens pour proposer, aux restaurateurs indépendants qui ont déjà leurs infrastructures, leur expertise, leurs outils et leur portefeuille de marques sous forme de licences de marque. Histoire, pour ces professionnels, de disposer d’un levier supplémentaire de business sans investissements lourds, en étant présents, aux côtés d’un expert, sur les plateformes de livraison.
Dans un marché hyper disputé où les modèles se cherchent encore et où les observateurs prévoient de la casse, Not So Dark, qui se positionne comme le leader du segment, vient donc de prouver qu’il avait la confiance de ses investisseurs historiques notamment Kharis Capital, en levant 80 M€ auprès de ce fonds mais aussi de Verlinvest et Convivialité Venture. Ce qui porte à 105 m$, le montant levé depuis sa création, il y a 2 ans. Présent en France et en Belgique, NSD peut compter sur un riche portefeuille d’une dizaine de marques dont (Vegedal, Como Kitchen, Coquillettes, JFK Burgers, Fat Panda, Gaïa Pita) ou encore parmi les dernières lancées, Walida autour du couscous, Pidz autour des pizzas véganes ou encore, juste avant l’été Dingue Riz autour du riz.
"En un an seulement, Not So Dark s'est déjà imposée comme une figure majeure du secteur. Nous sommes heureux d'accompagner les fondateurs de cette pépite française dans cette nouvelle étape de croissance en vue d’un leadership européen", Daniel Grossmann, Kharis Capital.
Ce nouvel apport financier va permettre à la startup française de poursuivre son développement en France sur un secteur de la livraison qui est appelé à progresser de 15 % par an, dans les 5 prochaines années et d’entamer son déploiement en franchise virtuelle, à l’échelle européenne. Not So Dark qui est aujourd’hui distribué dans plus de 100 villes en France et en Belgique, génère plusieurs millions de revenus par mois, indique la startup et veut devenir "le plus grand restaurant au monde, sans aucune cuisine en propre", ajoute Clément Benoît, co-fondateur de l'entreprise qui est convaincu maintentant, après avoir entièrement revu son modèle, de disposer aujourd'hui de la formule gagnante pour conquérir l'Europe.