Alors qu’il fête à quelques semaines d’intervalle, les 10 ans de sa marque, L'Eclair de Génie, mais aussi ses 50 printemps, le roi de l’éclair a décidé de poser un nouveau regard sur son art de recevoir. La gourmandise va dorénavant passer davantage par la case boissons chaudes avec tout le professionnalisme qu’on lui connaît. Sa nouvelle boutique du 122 rue Montmartre, qui ouvre mardi 4 octobre ne sera pas un énième comptoir à éclairs mais un nouvel univers : sa vision du coffee shop nouvelle génération, comme il dit. Et il a bien l’intention de régaler du matin jusqu’au soir ses clients, sur tous les moments de consommation. Côté positionnement, c’est clairement chic et élégant comme dans ses 15 boutiques par-delà le monde, de Dubaï, Doha, Shanghai… ou encore Paris où il compte 3 adresses. On y retrouve, bien sûr, certains marqueurs graphiques de son enseigne L'Eclair de Génie avec les carrelages bleus, du marbre gris et cette french touch qui le caractérise ; mais c’est une nouvelle expérience qu’il souhaite proposer aux visiteurs, sur les 45 m² et avec 18 places assises.
Au sein de cette nouvelle adresse, ne vous attendez pas à retrouver le comptoir à éclairs avec une profusion de références toutes au garde à vous comme dans ses autres boutiques. Ces fameuses pâtisseries, qui l’ont hissé au firmament, ne sont cette fois-ci qu’une partie infime de l’offre gourmande déclinée en sucré mais aussi en salé avec un snacking chic pour faire vivre l’endroit au déjeuner. Il y a, dans la vitrine, des viennoiseries, des gâteaux de voyage, quelques éclairs présentés à l’unité par parfum (dont des créations exclusives comme le chocolat bicouche ou le café, qui n’existait pas). Mais il y a surtout, comme le souligne Christophe Adam, des exclusivités les plus folles et les plus créatives. « Elles n’auront pas des formes habituelles mais surprendront comme mes gâteaux en trompe-l’œil, des cookies géants et toutes ces gourmandises à partager ».
Au même titre qu’il l’a fait avec ses pâtisseries, le chef a bien creusé la question du café qui est au cœur du dispositif. Accompagné du torréfacteur strasbourgeois Mokxa, son choix s’est porté sur 2 crus, l’un du Brésil, l’autre du Rwanda. « Il nous fallait un café qui puisse, d’un côté, raconter une histoire avec un goût en bouche, identitaire et sans défauts tout en produisant une belle crème à l’extraction et, de l’autre, une référence qui garde de sa puissance, pour signer des recettes ultra-gourmandes, explique-t-il. Le Dirty coffee, à partir d’expresso surmonté d’une crème à base de mascarpone dégoulinante avec son cacao, en est une illustration au même titre que le Dirty Chocolat. « Les clients pourront visualiser toutes les recettes auxquelles sont rattachés des QR-codes qui racontent leur histoire », ajoute Christophe Adam. Avec ce nouvel endroit, le chef pâtissier a réussi, comme il le souhaitait, à tirer un peu plus vers le haut cette expérience client qui lui est si chère. Tout autant que son actionnaire principal, le groupe Barrière, qui pourrait, pourquoi pas demain, doter ses hôtels, de tels lieux.
Voir cette publication sur Instagram