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S’ils sont 83 % à trouver que les prix des supermarchés sont plus élevés ou bien plus élevés, ils sont un peu plus de 7 sur 10 à remarquer aussi cette inflation sur les notes des restaurants, révèle une étude réalisée par Revenue Management Solutions, spécialisé dans l’amélioration de la rentabilité de la restauration. Ils n’étaient que 48 % à le ressentir, en avril dernier, soit 27 points de plus en 6 mois. Pour 77 % des clients de la restauration, l’augmentation de leurs dépenses au restaurant est à imputer à la hausse des prix des menus. Une poussée sur les tarifs qui ne semble pas les conduire à changer de circuit et choisir des restaurants moins onéreux, indique le cabinet RMS. Seuls 25 % s’y résignent, 22 % préférant choisir des menus moins chers, 29 % utiliser des coupons de réduction et promos. 16 % ne commandent plus de desserts et 11 % de boissons.
Si les clients n’ont pas déserté la restauration, indiquant même qu’ils ont consommé au moins une fois par semaine dans une restaurant (ce qui n’a pas baissé entre avril et septembre), l’étude indique même une augmentation de 7 % dans la restauration sur place, la vente à emporter et la livraison. (NDLR : )?des effets sans doute à nuancer car inhérents à un été exceptionnel en termes de fréquentation dans la branche). Depuis avril, le pourcentage de consommateurs qui indiquent leur volonté de cuisinier davantage à la maison est passé de 54 % à 77 %. Ce qui, de l’avis de RMS, concerne surtout les repas préparés pour le foyer puisque, lorsqu’il s’agit de se rencontrer en famille ou entre amis, 43 % des 302 personnes interrogées pour ce sondage indiquent faire le choix du restaurant et 38 % privilégient même cette option, quand il s’agit de célébrer une occasion spéciale.
La rencontre de la restauration rapide, la boulangerie, la distribution et l'alimentation nomade.
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