Tout s’accélère pour la start-up de la foodtech Choco, offrant aux restaurateurs une solution digitale pour gérer leurs commandes auprès des fournisseurs et lutter contre le gaspillage alimentaire. Fraîchement auréolée de son statut de licorne obtenu en avril 2022, la jeune pousse vient encore de s’offrir des moyens supplémentaires après cette nouvelle levée de fonds de 25 millions d’euros. Cette dernière levée a d’ailleurs été menée par des investisseurs internes (Bessemer Venture Partners, G Squared, Coatue Management, Insight Partners et Left Lane Capital) ayant choisi de remettre au pot dans Choco face au potentiel de croissance. De quoi conforter une valorisation déjà estimée à 1,2 milliard de dollars selon les chiffres communiqués par la start-up, qui avait déjà procédé à une levée de 102 millions d’euros lors d’un tour de table interne il y a moins d'un an.
"Cette nouvelle levée de fonds va nous permettre d'accélérer rapidement le développement de nos produits et surtout d'élargir nos offres à destination des fournisseurs. Elle stimule notre croissance mondiale afin que nous puissions poursuivre notre objectif d'éliminer le gaspillage au sein de l'écosystème alimentaire grâce à une plus grande transparence et efficacité", commente Grégoire Ambroselli, le co-fondateur de Choco.
Créée en 2018 par les serial tech entrepreneurs Grégoire Ambroselli, Daniel Khachab et Julian Hammer Choco, l’application Choco entend en effet connecter les restaurateurs et leurs fournisseurs sur une plateforme digitale commune. Avec pour ambition de simplifier et optimiser le processus d’achat pour un gain de temps, d'argent et de nourriture, Choco s’étant fixée comme mission première de réduire le gaspillage alimentaire. La solution est aujourd’hui utilisée par les différents acteurs de la restauration (chefs, managers, grossistes, distributeurs…) à travers l’Europe (France, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Autriche et Belgique) mais aussi aux Etats-Unis. Elle rassemble 15 000 restaurateurs dans le monde et plus de 10 000 fournisseurs, alors « Depuis 2 ans, la digitalisation se développe à grande vitesse du côté des grossistes. Le marché exige des moyens sans cesse plus rapides et plus efficaces dans le traitement des commandes. Chez Choco nous intervenons au cœur de la chaîne agroalimentaire et nous offrons une transparence et une efficacité incomparable grâce à notre plateforme et nos fonctionnalités », explique Grégoire Ambroselli.