« Parce que nous sommes tous des industriels français, que nos intérêts sont convergents en France comme à l’international et que nous avons une communauté de pensées et d’actions, notre union coulait de source », ont expliqué de concert ce jeudi 4 avril, les présidents des deux syndicats, Pierre Marcel pour le Syneg et Guilhem Pinault pour l’Unitam qui ont signé la fusion des deux syndicats, en un seul baptisé Synetam pour Union des fabricants d’équipements et d’ustensiles pour la restauration et les arts culinaires.
C’est ainsi 87 fabricants qui font aujourd’hui maison commune, réalisant à eux tous, un CA de 1,5 md€ et employant 7 000 personnes. Les uns tournés vers une activité BtoB, les autres plutôt BtoC et très exportatrice comme la plupart des membres de l’ex-Unitam. « Mais c’est aujourd’hui l’une des vraies forces du nouveau syndicat, avec à la fois des marques connues et reconnues par les professionnels, et d’autres beaucoup plus grand public, qui rayonnent davantage auprès des consommateurs et des pouvoirs publics à l’image de Revol, Emile Henry, Le Creuset, Opinel », souligne Pierre Marcel, le nouveau président du Synetam aux côtés de son vice-président, Guilhem Pinault. Tous les deux ont rappelé l’intérêt d’une telle fusion qui permet de gagner en puissance, en influence auprès des instances françaises ou mondiales, en synergies métiers tout en capitalisant sur les forces et l’histoire de chacun en fournissant un maximum de services aux adhérents. Les complémentarités étaient évidentes, ont expliqué les instances dirigeantes du syndicat, notamment en termes de continuité entre l’équipement de la cuisine, l’espace convive et les arts culinaires que de grands sujets communs qui nécessitent d’être plus forts et plus nombreux pour avoir plus d’influence. En citant l’alimentarité des matériaux, les contenants réutilisables, le PFAS, les mesures de sauvegarde de l’acier, la taxe carbone aux frontières...
Comme l’ont rappelé les porte-paroles du nouveau syndicat, la naissance du Synetam est venue répondre à la nécessité des secteurs industriels en question, de disposer d’une organisation moderne mais qui reste souple, apte à répondre efficacement aux nouveaux enjeux sociétaux, économiques et environnementaux. Et d’évoquer notamment la souveraineté industrielle, la transition écologique & énergétique, l’industrie 4.0, la compétitivité, l’emploi & formation l’innovation. Si les prochains mois seront consacrés à la digestion d’une telle union, les représentants du Synetam ont énuméré les 10 engagements fondateurs du nouveau syndicat :
Alors que le nouveau syndicat, dont le délégué général est André-Pierre Doucet, insiste sur la souplesse de son nouveau modèle qui se veut agile et réactif, il a souhaité réunir dans son conseil d’administration, qui compte dorénavant 26 membres, toutes les sensibilités et tous les métiers des deux ex-syndicats. Parmi les commissions constituées (Technique, Marché, Communication, internationale, Achats, Blanchisserie, ACEF), une nouvelle dédiée à la RSE a vu le jour et sera présidée par Alexander Lohnherr (Meiko), avec comme vice-président, Jean Dubost. Quant au conseil d’administration constitué autour du président Pierre Marcel (Tournus) et du vice-président Guilhem Pinault (De Buyer Industries), il compte 6 membres dont 2 trésoriers Bénédicte Compère (Metos) et Emmanuel Brugger (Cristel) et 4 conseillers dont Patrick Le Fur (T.E.N.), Alexandre Dubost (Jean Dubost), Laurent Courneil (Socamel) et Aurélien Fouquet (Santos).