Elles ont poussé comme de petits pains pendant la pandémie et post-crise, multipliant les implantations en cœur et en proche périphérie de ville. Celles qu’on avait coutume d’appeler dark kitchens, ghost kitchens, ghost restaurants, et autres delivery-only restaurants ont dorénavant leur nom bien français puisé dans la langue de Molière : restaurants tout en ligne, comme l’a préconisé la Commission d’enrichissement de la langue française, publié au Journal Officiel du 1er juillet. Cette désignation qui entre dans le vocabulaire préconisé en économie et finance, s’applique donc à "une entreprise de restauration qui prépare des plats exclusivement destinés à la livraison de commandes passées en ligne ou par téléphone". De même, plus de "dark store" puisqu’on parle dorénavant d’ "entrepôt relais" pour un "entrepôt secondaire d’une entreprise de vente en ligne, qui est implanté près des clients potentiels et dont les rayons sont disposés comme ceux d’une superette afin de faciliter la tâche des préparateurs de commande".