Aux pays des emballages, il n'existe pas de miracles écologiques, juste des calculs bien faits ! Le réemploi (sous conditions) constitue le premier levier pour réduire l'impact environnemental d'un emballage, devant l'écoconception, le recyclage ou encore la biodégradabilité. Avoir un cadre législatif qui promeut le réemploi est un véritable progrès. Pour garantir une moindre contrainte pour le secteur ainsi qu'une pertinence écologique et économique, il faut un accompagnement clé en main et une planification stratégique globale (investissements, logistique, communication) : quel emballage reste jetable ? Quel emballage devient réemployable? Quels matériaux ?
L'obligation actuellement en vigueur d'utiliser de la vaisselle réutilisable pour la restauration sur place dans les établissements servant plus de vingt couverts (la loi Agec n'est pas encore généralisée. Lors de la visite de 300 établissements par Zero Waste France en ce début d'année, la moitié des sites ne respectait pas encore cette réglementation). La DGPR du ministère de la transition écologique intensifiera vraisemblablement ses contrôles et renforcera les sanctions en 2024. La nécessité de réorganiser le service et d'investir dans l'équipement constitue un obstacle qui requiert un accompagnement professionnel de la part des acteurs du réemploi. Il sera ausssi interdit d'utiliser des contenants alimentaires en plastique pour la restauration collective à partir du 1er janvier 2025 (loi Egalim). C'est une échéance à plus long terme. Un certain nombre d'acteurs de la branche anticipe déjà cette échéance en se faisant conseiller par des acteurs du réemploi comme Uzaje ou Pandobac sur Paris.
Le métier d'un restaurateur n'est pas d'être un expert emballage ni de maîtriser les enjeux environnementaux. Le réemploi des emballages (sous conditions) se révèle être un levier écologique bien plus significatif que le recyclage. La profession devrait disposer d'options locales pour s'affranchir des emballages à usage unique. C'est un impératif pour soutenir ceux qui souhaitent se conformer rapidement à une réglementation en évolution ou progresser sur la voie de l'écologie. Si la cartographie recensait 70 acteurs, il y a trois ans, elle en compte désormais 250, offrant des solutions hautement adaptées à tous les types de restauration.
Le réemploi des emballages est extrêmement bien développé dans certains secteurs avec des acteurs qui mutualisent des centaines de millions d'emballages sur l'ensemble du globe. De plus en plus d'entreprises françaises, très engagées, proposent des solutions clé en main adaptées à la restauration. En facilitant la mise en relation et la conformité réglementaire, cela supporte l'ensemble de la branche snacking dans sa transition écologique.
Il faut partir de son besoin de restauration : besoin de fûts de bière pour sa brasserie, de palettes ou de caisses pour ses clients, de vaisselle pour la vente à emporter ou de réfrigérateurs connectés pour son entreprise ? Ensuite, selon son échelle de restauration, il convient de choisir entre un lavage internalisé (plutôt gros volumes de ventes et disponibilité d'espace) ou un opérateur du réemploi mutualisé (un "pooler"). De là, jeter un œil à ce que proposent les différents acteurs du réemploi dans sa région devient beaucoup plus clair. Quand bien même le besoin resterait complexe et pluriel, nous proposons notre accompagnement pour une stratégie d’emballage à la hauteur des enjeux réglementaires.
Bureau d'études spécialisé dans le recyclage et le réemploi, M. & Mme Recyclage a pour ambition (entre autres) d'accompagner les entreprises de la restauration sur leur stratégie emballage, le choix du jetable ou du réemployable, le choix d'une laveuse ou d'un prestataire externe, le choix des matériaux, etc. Nous développons également sur nos réseaux sociaux du contenu en libre accès comme des infographies sur le recyclage des emballages, primées maintes fois dans l'industrie, notre guide Nourrir sans plastique jeté ou notre cartographie des acteurs du réemploi, la plus exhaustive de France.