Avec 2,9 mds de sandwich avalés en France en 2023 (+ 11 % vs 2021), selon le cabinet Gira, le sandwich est bien le produit de snacking le plus consommé en France. Bien devant le burger. Il lui fallait un concours national digne de sa catégorie et de son rang. C’est à l’initiative de la Confédération Nationale de la Boulangerie et Boulangerie-Pâtisserie Française, bras armé de la boulangerie artisanale, que la première édition du Concours National du Meilleur Sandwich 2024, a vu le jour et se tiendra le 16 mai, lors de la fête du pain. Une compétition qui se déroulera sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris. Son objectif : montrer et démontrer que le sandwich est un classique des boulangeries-pâtisseries françaises et qu’il reste un incontournable, quels que soient le pain et les ingrédients choisis, à l’heure du déjeuner. Il s’agira de réinventer ce snacking du midi en alliant tradition et originalité afin de démontrer que le sandwich est bel et bien une spécialité française. « Le sandwich tient dans une baguette, emblème de notre profession. De plus en plus créatif, il prend toujours plus de place dans nos vitrines, même si le jambon-beurre reste la star de nos magasins. Il y a une vraie mode du snacking qui n’est plus réservé aux grandes villes. Ce concours, comme l’ensemble des compétitions que nous organisons va créer une émulation », explique Dominique Anract, Président de la CNBPF. 3 épreuves attendent les 15 candidats venus de toute la France, dont certains vainqueurs de finales départementales ou régionales (comme les deux sélectionnés lors des Lords du Sandwich à Egast) : un sandwich végétarien (avec fromage et œuf), un sandwich à base de produits de la mer, et un sandwich avec un ingrédient carné et un panier surprise. Il leur faudra réaliser 3 sandwichs de chaque catégorie, qui seront soumis à plusieurs jury de fabrication et de dégustation (France Snacking figurera dans l’un d’entre eux), présidés par Xavier Bordet également président de la Fédération des Artisans Boulangers du Puy-de-Dôme et de l’Allier.
Si les membres du jury auront à noter l’originalité et le goût des sandwichs, ils devront aussi apprécier la qualité du pain puisque chaque boulanger aura 2 heures, la veille de la finale pour préparer sa pâte, qu’il cuira le 16 mai, avant de monter ses sandwichs. « Nous décernerons un vainqueur dans chaque catégorie, avec 3 coups de cœur, mais surtout un vainqueur au classement général qui aura réussi à nous séduire sur l’ensemble de ses préparations », explique Xavier Bordet qui s’attend à de belles surprises avec des candidats venant de toute la France et qui auront à cœur de valoriser leur terroir. D’autant que la notation évaluera, pas seulement l’aspect, l’arôme et le goût du sandwich, mais aussi l’équilibre des textures et de la mâche, la praticité de la consommation, ou encore l’argumentaire écrit du candidat ainsi que son sens de l’organisation et de l’hygiène pendant la phase de fabrication. « Ce concours a vocation de valoriser le travail des artisans, leur investissement et de les mettre en lumière », ajoute Remi Thomas, DG de Sysco France, partenaire de l’événement. Autre soutien, AG2R La Mondiale qui accompagne la branche dans la protection sociale du métier, salue cette initiative et encourage les candidats.