Pour Côme Jousset, entrepreneur reconverti dans la restauration, après un parcours dans l’immobilier hôtelier et le conseil à la suite de ses études à l’école hôtelière de Glion, ce projet de bistrot parisien répondait à une recherche de sens, une volonté de valoriser le monde agricole. Fils d’éleveur équin, Côme a trouvé là sa façon à lui de faire parler son terroir normand et ses producteurs. Salué par les critiques, l’endroit où l’on déguste une belle cuisine à travers une carte courte, de 3 entrées, 3 plats et 3 desserts, vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc, en proposant le midi, également, une collection de 3 sandwichs aux recettes gourmandes, uniquement à emporter entre 10 et 11,50 € ainsi que quelques produits snacking. « Dès la création du Rigodon, j’avais ce projet de développer de la vente à emporter sitôt que l’activité du bistrot monterait en puissance et exigerait une personne supplémentaire en cuisine », explique le maître des lieux. En effet, ouvert midi et soir, son modèle reposait jusqu’alors sur la présence d'un chef au déjeuner et un autre au dîner pour opérer, depuis la création, des plats jusqu’à la plonge.
"La cuisine traditionnelle peut tout à fait cohabiter avec une restauration plus rapide, du moment que cette dernière s'appuie sur les mêmes ressorts, gourmande et engagée", Côme Jousset.
Cette offre de snacking, Côme l’a donc voulue le reflet de sa cuisine, gourmande et responsable avec 3 références de sandwichs, dont un végétarien, une soupe et le choix d’un cookie ou une madeleine, le tout proposé dans une vaisselle en verre consignée (3 €) aux côtés de la startup Ça nous emballe. "Ce qui évite l'utilisation d'emballages jetables et responsabilise un peu plus les clients", souligne Côme. Dans un pain boulanger, les clients peuvent déguster par exemple le Pressé de canette, chutney de Kumquat et aïoli d’anis étoilé et coleslaw de chou rouge, à moins qu’ils n’optent pour le sandwich betterave cuite, carotte en pickles, coriandre et sauce gingembre et citron vert accompagné, s’ils le souhaitent, d’un des 3 kombuchas proposés aussi au restaurant. Lancé la première semaine de mai, la vente à emporter s'est complétée depuis cette semaine du click and collect qui permettra d'optimiser davantage encore le travail du chef en cuisine.