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Epiphanie et Chandeleur, deux rendez-vous à ne pas manquer pour les boulangers comme pour la RHD

9 Janvier 2025 - 503 vue(s)
Les célébrations de l'Épiphanie et de la Chandeleur reflètent l'attachement des Français à leur patrimoine gastronomique, selon deux enquêtes réalisées par l'Ifop pour la Fédération des Entrepreneurs de Boulangerie (FEB). Malgré leurs différences de symboles et de rituels, ces fêtes partagent des valeurs essentielles telles que le plaisir de se réunir et la convivialité. Avec 92 % des Français dégustant une galette et 78 % savourant des crêpes lors de ces occasions, ces traditions offrent une opportunité stratégique pour les boulangeries-pâtisseries et, plus largement, pour le secteur de la restauration hors domicile en début d'année.

L'Épiphanie, célébrée avec la galette des rois, mobilise 92 % des Français, tandis que 78 % se régalent de crêpes lors de la Chandeleur, selon deux enquêtes réalisées par l'Ifop pour la Fédération des Entrepreneurs de Boulangerie (FEB). Ces fêtes, associées au partage, trouvent un écho dans tous les foyers, petits et grands. La galette, dégustée plusieurs fois en janvier par 47 % des foyers, rappelle la tradition de l'Épiphanie, marquée par la fève et la couronne. De même, la Chandeleur, où 57 % des Français mangent des crêpes chaque année, évoque des souvenirs d’enfance grâce à une recette simple mais universelle : œufs, lait, farine et sucre. La dimension symbolique de ces fêtes renforce leur attrait et ces deux moments partagent une capacité à traverser les âges tout en restant pertinentes dans le contexte contemporain.

Un impact économique commun

Ces fêtes représentent un levier économique majeur pour la boulangerie-pâtisserie et les industries associées. La galette des rois génère des ventes dépassant les 60 millions d’unités chaque année. Les ventes en boulangerie artisanale, privilégiées par 51 % des consommateurs, atteignent 57 % chez les plus de 65 ans et 67 % chez les ménages aisés. Les supermarchés, quant à eux, attirent 34 % des acheteurs. Le goût demeure le critère principal pour 40 % des Français, tandis que 25 % considèrent le prix comme déterminant, une proportion qui atteint 58 % parmi les ménages les plus modestes. Malgré ces impacts positifs, ces traditions sont confrontées à des défis économiques similaires. L’inflation des matières premières, notamment le beurre (+ 40 % en 2024, atteignant 6 725 €/tonne), affecte les coûts de production des galettes, tandis que la Chandeleur repose sur des ingrédients de base plus accessibles, rendant la fête universelle même en période économique difficile. 

Un lien social renforcé empreint de partage

Ces célébrations jouent également un rôle social fort. L’Épiphanie, avec la fève cachée transforme chaque dégustation en un moment convivial et ludique. De son côté, la Chandeleur se prête à des initiatives solidaires comme la "Chandeleur Solidaire", permettant en 2025 à 100 enfants d’Île-de-France de partager des crêpes grâce à un partenariat entre la Fédération des Entrepreneurs de la Boulangerie et Terre d’Asile. Ces fêtes favorisent l’inclusion sociale en proposant des produits accessibles à tous. La galette, disponible aussi bien en boulangerie qu’en supermarché, et les crêpes réalisables à moindre coût chez soi, garantissent une participation large et fédératrice.

Des différences qui enrichissent les traditions

Si les deux fêtes partagent une même vocation de convivialité et de transmission culturelle, elles diffèrent dans leurs préférences gustatives et leurs symboles. À l’Épiphanie, la galette à la frangipane domine avec 73 % des suffrages, contre 13 % pour les variantes pomme et brioche. À la Chandeleur, les garnitures varient davantage selon les préférences individuelles, illustrant une flexibilité culinaire plus marquée. Elle génère un pic de demandes pour les garnitures classiques (sucre pour 54 % des Français) ou modernes (pâte à tartiner pour 49 % des Français et jusquà 83 % pour les moins de 35 ans %, confitures de fruits pour 45 %). Ces deux fêtes se répondent dans leur capacité à fédérer les Français autour de traditions gourmandes, accessibles et porteuses de sens. Sans nulle doute, des rendez-vous calendaires à ne pas manquer. Si les boulangers l'ont bien compris, la RHD plus largtement a encore une carte à jouer. 

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