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Après Michel Sarran et Dabiz Muñoz, c’est au tour de l’ex-trois étoiles Paul Pairet de mettre ses talents au service de la deuxième enseigne de fast-food en France et de ses 575 restaurants. Trois recettes de burgers, un petit toasté et une glace sont au menu de ce printemps, tous orientés autour de la cuisine du monde. “Le but était de voyager à travers des recettes dont chacune renvoie à un moment de ma vie”, confie le chef.
Passionné par l’Asie, où se trouvait son restaurant triplement étoilé “Ultraviolet” (fermé en mars dernier), Paul Pairet n’a pas hésité à dédier un burger au pays du Soleil-Levant : Le Master du Chef Poulet, avec son filet de poulet pané croustillant, un mix de choux croquants et deux sauces, l’une sésame-citron, l’autre d’inspiration tonkatsu. Le tout lové dans un pain brioché. Cap ensuite vers le Moyen-Orient avec le Master du Chef Falafel, inspiré de son séjour à Istanbul, dans lequel on retrouve un steak de bœuf origine France, une sauce citronnée au sésame et aux herbes, un mélange de choux croquants et surtout une galette de falafel. Pour clore son voyage, le chef originaire de Perpignan rend hommage à la France avec son Master du Chef Poivre, composé d’un steak de bœuf origine France, accompagné d’une fine galette de pommes de terre, croustillante et d’une sauce au poivre. Ces burgers seront proposés dès le lundi 3 juin et jusqu’au 14 juillet, à 10,90 € l’unité, et entre 12,90 € et 13,90 € en menu. Au-delà des burgers, les aficionados de la marque pourront aussi goûter au Petit Toasté du Chef, un croque-monsieur au bacon, cheddar et sauce poivre, disponible à 3,90 €. Enfin, la King Fusion du Chef est un clin d’œil au breakfast britannique avec une glace vanille nappée de sauce pistache et de cornflakes, à la carte elle aussi dès début juin.
Cette collaboration avec Burger King n’a pas été difficile à accepter pour Paul Pairet : “J’ai bien aimé qu’on vienne me chercher et qu’on me propose ce pont entre fast-food et gastronomie. J'aime bien l'idée de gommer les frontières entre les univers de l'alimentaire.” Un défi de plus pour le chef, encadré par les contraintes de la restauration rapide, « qui l’ont stimulé ». Lui qui devait faire original, consensuel et populaire tout en restant à un prix abordable. “Tout est intéressant à partir du moment où la création est jalonnée […] On a mis plus d’une centaine de recettes par écrit et on a passé trois semaines, enfermés dans le restaurant à faire des tests.” Pour Alexandra Laviolette, directrice de la marque, c'est toujours un challenge fructueux de travailler avec un chef, même si cuisiner, pour le plus grand nombre, réduit forcément le champs des possibles et doit s'intégrer dans un process bien rodé pour se calquer avec une organisation pointue en cuisine et des gestes d'équipiers rythmés. .
Avec près de 3 millions de burgers vendus à chaque édition signée par un chef, et un taux de prise qui tutoie les 28 %, les Masters du Chef représentent, pour la marque du groupe Bertrand, un moyen d’élargir son audience tout en menant une opération commerciale puissante et génératrice de buzz.
Théophile Eliot
Plongez dans une nouvelle ère pour la boulangerie mondiale !
