Si l’été boursier s’est révélé meurtrier pour certains, il n’a pas refroidi les velléités de Dunkin’Donuts, géant du beignet américain, de s’introduire sur le Nasdaq. Objectif : assainir des finances très endettés malgré 7,7 milliards de dollars de ventes enregistrés l’an dernier. Le groupe, qui compte plus de 16000 points de vente dans une soixantaine de pays réunit deux enseignes phares, Dunkin’Donuts, référence du beignet et BaskinRobbins, spécialiste de la crème glacée. Au soir de l’introduction le 26 juillet, l’opération avait permis de lever 422,75 millions d’euros, l’action ayant bondi à la clôture de plus de 46% à 27,85 dollars (la valeur de l’action pointait lundi à 26,01€). De quoi soulager les 1,8 milliard de dettes cumulées pour seulement 120 millions de liquidités. Toujours absent du marché français malgré un intérêt affiché dans les années 90, le groupe envisagerait 200 à 250 nouvelles ouvertures outre-Atlantique.