Le Conseil d’administration se compose donc dorénavant de Burger King représentée par Jocelyn Olive, de Domino’s Pizza représentée par Bart de Vreese, de France Quick représentée par François Charpy, de KFC France représentée par Frédéric Levacher, de McDonald’s France représentée par Alexis Bourdon, de Prêt France (Prêt à manger) représentée par Stéphane Klein, de Pizza Delco France (Pizza Hut) représentée par Sébastien Chapalain, de SDAR (NooÏ) représentée par Pierre Laurans et de Speed Burger représentée par Bruno Bourrigault. Le conseil nouvellement élu s’est ensuite réuni pour procéder à la composition de son bureau et a nommé Alexis Bourdon Président, Sébastien Chapalain et François Charpy Vice-Présidents, Stéphane Klein Trésorier et Pierre Laurans, Secrétaire.
Fraîchement réélu, Alexis Bourdon, entouré des présidents de commission (Véronique Hamon pour le juridique et fiscal, Elise Wack pour la sécurité alimentaire, Sylvie Levens pour la formation et Hubert Mongon pour les ressources humaines/la prévoyance et FAS-RR) et du délégué général du Snarr, Dominique-Philippe Bénézet a fait un point sur les grands chantiers menés en 2014 et ceux qui se dessinent pour 2015 « Ceci dans environnement économique déprimant où la restauration rapide se bat tandis que la restauration commerciale dans son ensemble a perdu près de 140 millions de visiteurs en 2014 ».
Le Président du Snarr n’a pas manqué de rappeler la complexité du cadre réglementaire dans lequel évolue la branche « plutôt loin des promesses de simplification annoncées par les pouvoirs publics », du rôle majeur des membres du bureau du Snarr et de chaque commission dans le suivi et le retour aux adhérents de la règlementation. Parmi les défis 2015 rappelés par les différents intervenants : le Fait Maison Version 2, les titres restaurants et la distorsion de concurrence, la transition énergétique, la transposition de textes européens pour plus de transparence sur les contrôles sanitaires, les engagements d’embauche, le suivi des séniors, la montée en puissance des contrats d’apprentissage, la renégociation des accords de formation ou encore de la gestion du fonds d’action social.
Avec près de 3500 établissements adhérents qui pèsent pour 70% de la branche (9,6 md€ de CA en 2014 et 4 repas sur 10 pris en restauration commerciale), le Snarr est la seule organisation patronale représentant la restauration rapide qui négocie avec les organisations de salariés l’évolution de la convention collective du secteur.