De 8 heures 30 à 20 heures, Flow House permet d’avoir une offre sur les différents moments de consommation de la journée, du petit déjeuner au dîner. Cookies, soupes, smoothies, sont en libre-service ... Deux univers d’épicerie salée et sucrée avec des tartinables permettent aux clients de composer leurs menus. « Nous ne proposons pas de service en salle, explique le fondateur Benoît Hournon, mais on peut s’installer pour se restaurer. C’est une offre snacking qui s’adresse aux habitants du quartier. »
4 personnes suffisent pour faire fonctionner l’enseigne. Mael Parois, le cuisinier a une forte sensibilité au bio. Il sait trouver l’équilibre entre céréales et légumineuses et sait être astucieux en ne cuisinant que des produits de saison. La carte fait la part belle aux plats vegans ou sans gluten. Benoit Hournon et son associée Suzy Dionisio Pichot espèrent fortement que Flow House va bénéficier du trafic naturel du magasin Biocoop. Il y a un vrai potentiel à exploiter, 500 clients en moyenne viennent y faire les emplettes chaque jour. 25 à 30 clients quotidiens permettront à l’enseigne d’être rentable. Suzy et Benoit espèrent un CA de 250 000 euros la première année.
« Je suis parti d’une page blanche, explique Benoit, en imaginant le parcours client et une identité visuelle propre à la marque Flow House. Je n’exclus pas un essaimage à Toulouse ou en France. » Le réseau d’indépendants encourage ces initiatives personnelles. Biocoop a mis le cap sur l’innovation en créant Axe Bio il y a 18 mois. Objectif : développer des projets comme les food truck, les corner bio dans les villages ou de nouvelles offres de snacking.
Diane Pélissier