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#reconfinement, appel à l'aide des organisations professionnelles pour soutenir les CHR

28 Octobre 2020 - 2395 vue(s)
Suite aux annonces d’Emmanuel Macron de confinement et de fermetures des établissements recevant du public, dont les CHR, les traiteurs et les discothèques, les GNC, GNI, Umih et SNRTC en appellent au gouvernement. Face à un secteur soumis à une crise inédite et qui a déjà perdu 150 000 emplois, ils demandent des mesures fortes, claires et responsables pour leur venir en aide.

Hors de contrôle, la pandémie a contraint le chef de l’Etat à déclarer le reconfinement à partir de jeudi minuit, partout en France. Ce qui implique la fermeture des cafés, hôtels, restaurants, traiteurs organisateurs de réception et discothèques. Et ce, jusqu'au 1er décembre. 

De quoi susciter un profond émoi chez les organisations professionnelles du secteur, qui à l’unisson en appellent au Gouvernement pour qu’il prenne toutes les mesures possibles et claires pour leur venir en aide. « Les professionnels exigent de la visibilité, ils veulent savoir quelles sont les aides mises à leur disposition et pour combien de temps ». Dans un communiqué, ils demandent, aussi longtemps que les mesures sanitaires perdureront, et pour toute la filière des CHR :

 - Un accès au Fonds de solidarité pour toutes les entreprises, sans effet de seuil de salariés notamment, ni condition liée à la forme juridique de l’entreprise ou à l’importance de sa perte de chiffre d’affaires. Ce fonds de solidarité doit venir compenser les charges fixes qui continuent de courir pour nos professionnels (électricité, abonnement…) à hauteur de 10 000 euros par mois ;

- Une solution urgente au problème des loyers, qui doit être déconnecté du fonds de solidarité, au moyen d’un crédit d’impôts incitant fortement les bailleurs à abandonner toute ou partie des loyers dus par les professionnels locataires ;

- Des exonérations de charges sociales patronales pour toutes les entreprises sur toute l’année 2020 ;

- Le maintien du dispositif de chômage partiel aux conditions d’indemnisation actuelles, congés payés induits inclus, sans reste à charge, au-delà du 31 décembre 2020 et aussi longtemps que les contraintes et restrictions sanitaires perdureront.

- La prise en charge de la perte d’exploitation causée par cette nouvelle fermeture administrative ou la mise à l’arrêt des établissements comme les hôtels, en l’absence de touristes, par les assurances, qui cette fois-ci ne sauraient se défiler en arguant d’une situation inédite.

Le Gouvernement qui tiendra une conférence de presse, le 29 octobre à 18 h 30 devrait leur répondre et préciser le champ d’intervention et de soutien des pouvoirs publics à leur égard.

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