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Gestion du Covid19. Le casse-tête des salariés et des RH continue, le Snarr fait le point

28 Janvier 2022 - 2690 vue(s)
Les DRH ont passé l'année dernière à ajuster l'organisation de leurs entreprises aux impératifs de l'urgence sanitaire. Et c'est bien loin d'être terminé eu égard aux nouvelles mesures prises (ou à venir) pour endiguer l’épidémie. Le Snarr, Syndicat national de l'alimentation et de la restauration rapide, fait le point pour France Snacking et snacking.fr.

Face au risque de désorganisation des activités essentielles du pays, de nouvelles mesures sont appliquées depuis le 3 janvier 2022, concernant les règles d’isolement des personnes susceptibles d’être infectées ou dont la contamination est avérée. Désormais, les personnes positives dont le schéma vaccinal est complet devront s’isoler pendant 7 jours. Cet isolement pourra être levé au bout de 5 jours en cas de test antigénique ou PCR négatif. Ceux qui ne sont pas vaccinés devront s’isoler pendant 10 jours, avec une sortie possible au bout de 7 jours selon les mêmes conditions.

Au sujet des cas contacts, si le salarié n’est pas vacciné ou si celui-ci n’a pas fait son rappel dans les temps, il devra s’isoler 7 jours. Si ce dernier possède un schéma vaccinal complet, il pourra continuer ses activités à condition de faire des tests réguliers. Le premier, un « PCR » ou un antigénique à jour 0, correspondant au jour où il a appris qu’il était cas contact ; ensuite, il devra pratiquer un autotest à J+2 et J+4.

Depuis le 14 janvier, un nouveau protocole est applicable au sein des écoles mettant les parents (et salariés) parfois en difficulté et l’entreprise face à un taux d’absentéisme toujours important, et ce en dépit des « allègements » successifs accordés par le Gouvernement.

Le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie a également été actualisé à deux reprises (30 décembre et 21 janvier).

Ainsi, jusqu'au 1er février 2022, pas de changement : pour les postes qui le permettent, les employeurs doivent fixer au moins 3 jours de télétravail par semaine. A compter du 2 février, le recours au télétravail restera « recommandé ».

Par ailleurs, à compter de l’entrée en vigueur de la loi (en cours), et jusqu’au 31 juillet 2022, l’accès des personnes (âgées d’au moins 16 ans) aux lieux ouverts au public et soumis jusqu’à présent au passe sanitaire est subordonné à la présentation d’un justificatif de statut vaccinal concernant le Covid-19. Ces dispositions, sont applicables tant au public qu’aux personnes qui travaillent ou interviennent dans ces lieux : sont visés notamment les débits de boissons, les restaurants (sauf restauration collective) et la vente à emporter de plats préparés.

En conséquence, la présentation du résultat d’un test négatif au Covid-19 ne suffit plus pour accéder à ces lieux (sauf dérogation, décret à paraître). Si les employés réfractaires composent fort heureusement une fraction « minoritaire » dans le secteur de la restauration, les salariés travaillant dans un lieu ouvert au public n’ayant pas de pass vaccinal ne pourront désormais plus travailler.

Si l’objectif d’éviter à tout prix une « déstabilisation de la vie sociale et économique » reste la priorité du Gouvernement, il est certain que les DRH devront repréciser ces règles sanitaires pour une reprise sécurisée. Le dialogue social continuera à se renforcer pour stabiliser les règles du jeu des nouvelles organisations de travail. Cela concerne la prévention en matière de santé et de sécurité au travail et le télétravail bien sûr.

Les DRH devront donc continuer à se montrer « agiles ». Les problèmes de recrutement dans le secteur de la restauration restent encore vifs durant cette nouvelle phase de reprise, et la fidélisation des collaborateurs un enjeu primordial.

 

Sarah MATTEI, Directrice des relations sociales et formation au Snarr/GNR

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