La direction de la plateforme de livraison de repas à domicile a annoncé ce lundi 4 mai qu’elle allait se retirer de sept marchés jugés peu prioritaires « conformément à la stratégie prévue ». Il s’agit de la République Tchèque, de la Roumanie et de l’Ukraine pour ce qui est du continent européen, auxquels il faut ajouter l’Egypte, l’Arabie Saoudite, le Honduras et l’Uruguay. Ces 7 sept pays représenteraient seulement 1 % des réservations d’Uber Eats mais 4 % de ses pertes selon les informations communiquées par le groupe. Uber devrait toutefois y poursuivre ses activités de transport avec chauffeur.
Confrontée à une forte concurrence, l’entreprise entend réinvestir les économies réalisées sur des marchés jugés prioritaires. La stratégie mise en place doit permettre à Uber Eats de figurer « en première ou deuxième position » sur ces marchés, et donc d’y investir quitte à « en quitter d’autres ». Selon Reuters, 50 postes devraient être touchés par l’arrêt d’Uber Eats sur ces territoires alors qu’une opération de transfert de l’application vers sa filiale Careem sera également opérée aux Emirats Arabes Unis. En janvier dernier, Uber Eats avait déjà décidé de se retirer du marché indien en cédant ses activités à son concurrent Zomato.
Uber subit actuellement lourdement les effets de la crise du Covid-19 ayant considérablement réduit les besoins de transport, tout en mettant à l’arrêt une large part du secteur de la restauration. Ainsi, présente depuis près de 4 ans en France, l’application Uber Eats a récemment fait évoluer ses services en s’associant le mois dernier à Carrefour et Casino pour proposer des services de livraison à domicile.