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La confiance des entrepreneurs franchisés à la hausse

5 Octobre 2016 - 2310 vue(s)
Plus expérimenté, plus féminin, plus confiant en l’avenir, la 4e édition du baromètre « L’Indicateur de la Franchise-Caisse d’Epargne 2016 » révèle une évolution notable du profil des franchisés depuis 3 ans.

Alors que la reprise économique reste pour le moins balbutiante dans l’Hexagone, les entrepreneurs ayant choisi de se lancer sous un modèle franchisé témoignent de leur confiance et se déclarent de plus en plus satisfaits.  Ainsi, l’indicateur laisse apparaître un taux de satisfaction global des franchisés au-delà des 83 %, soit son plus haut niveau historique avec un bond de 6 points depuis 2013. Ce ratio plus qu’encourageant est la résultante de l’enquête réalisée par l'Indicateur de la Franchise et Caisse d’Epargne auprès de plus de 2 000 franchisés, issus de 51 réseaux tous secteurs confondus. « Dans le même temps, le moral moyen des entrepreneurs en France n’a progressé que de 2 points par période et reste en retrait de plus de 10 points (72 %) par rapport aux professionnels de la franchise », souligne Florent Lamoureux, directeur du marché des professionnels Caisse d’Epargne. 78 % (+ 10 points) se disent satisfaits des fonctions supports proposées par le franchiseur, 74 % de leur liberté d’action au sein du réseau et 88 % de l’aide globale au démarrage proposée par la tête de réseau. « C’est un bond très positif de 10 points par rapport à 2013, ce qui témoigne d’une véritable professionnalisation des réseaux de franchise et d’une logique de co-construction plus poussée entre franchiseur et franchisé ». Ainsi, près de 9 franchisés sur 10 (89 %, + 10 points) seraient prêts à recommencer l’expérience si on leur laissait la possibilité de revenir en arrière ! Seul bémol, le ressenti vis-à-vis de la notoriété de l’enseigne qui se dégrade puisque moins d’un sur 2 (48 %, - 8 points vs 2013) s’en satisfont.

 

Les réseaux de franchise se professionnalisent et sont davantage dans une logique de co-construction du réseau avec leurs partenaires franchisés", Florent Lamoureux, directeur du marché des professionnels Caisse d'Epargne

 

Des femmes qui franchis(s)ent le pas

La franchise est, par ailleurs, une activité qui se féminise. Alors que les  femmes représentaient  27 % des franchisés, leur proportion est passée à 39 % ! Une nouvelle dont Florent Lamoureux se félicite indiquant que « les femmes ont bien entendu autant de chances de réussir que les hommes mais elles hésitaient, avant, davantage à se lancer. Elles témoignent, lorsqu’on les interroge, d’un plus grand besoin d’accompagnement et de rassurance comme le montre leur plus grande implication dans des réseaux comme France Active ou Initiative France ». La franchise leur offre donc un cadre propice à leur volonté d’entrepreneuriat. Le baromètre fait également apparaître une prime à l’expérience avec des franchisés qui sont, globalement, plus âgés. Près de la moitié des franchisés est désormais âgée de plus de 48 ans (49 % en 2016 contre 36 % en 2013) et surtout près d’un franchisé sur 3 (32 %) évoluait déjà au préalable dans le même secteur d’origine, soit 8 points de plus qu’en 2013.

Des modèles de franchise plus flexibles

Tous secteurs confondus, on observe à la lecture du baromètre une tendance à aller vers des modèles de franchises qui sont plus flexibles et moins lourdes en matière d’investissements. Ainsi près de  la moitié des franchisés  (49,8 % en 2016 vs 27 % en 2013, soit un bond de 27 points) déclarent, dans le baromètre 2016, apporter moins de 30 000 euros d’apport personnel  pour démarrer leur activité.  Cette tendance à la création de concepts qui nécessitent moins de fonds propres au démarrage a pour corolaire une représentation plus forte des points de vente avec un faible chiffre d’affaires. Ainsi,  un  tiers  des  répondants  déclare  réaliser  un  chiffre  d’affaires  annuel  inférieur  à 100 k€, alors qu’ils n’étaient que 21 %  dans ce cas lors du premier baromètre. « Lors de sa visite chez le banquier, il ne faut pas hésiter à être ambitieux, martèle d’ailleurs le directeur des marchés professionnels de la Caisse d’Epargne. Nous observons trop d’entrepreneurs se présenter avec des business plans « a minima » et venir nous voir à nouveau deux ans plus dans des situations délicates au moment de réaliser de nouveaux investissements… ». Pour le franchisé comme pour d’autres, il faut donc savoir miser gros pour gagner gros !

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