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Les Français réinventent leur pause sucrée

2 Janvier 2017 - 10748 vue(s)
Le segment du snacking sucré se porte plutôt très bien selon une étude du cabinet spécialiste Kantar Woldpanel. Et si le consommateur reste attentif au prix, il n’en attend pas moins de la qualité et se tourne de plus en plus vers le bio et les produits jugés plus « sains » pour la santé.

 

Avec 1,2 milliard de passages en caisse en 2016, le snacking sucré est déjà très ancré dans les habitudes d’achats des Français, et ce, loin devant des catégories pourtant référentes comme le traiteur, la charcuterie ou même le fromage. Et si les foyers français n’achètent pas davantage de snacking sucré qu’il y a deux ans, leurs achats tendent à se valoriser sensiblement avec une évolution de + 4,40 € des sommes dépensées sur le segment tous circuits confondus (et ce alors que la moyenne des PGC-FLS ait reculé de 4,10 € sur la même période).

De la qualité… et du prix !

Les spécialistes de Kantar Worldpanel mettent toutefois le doigt sur un certain nombre de contradictions dans le comportement des Français vis-à-vis de leur snacking sucré. Les fabricants du segment, qui bénéficient d’un contexte positif, doivent déjà faire face à un premier enjeu vis-à-vis des marques et du prix. D’un côté, les ménages français se tournent de plus en plus vers les marques nationales (+ 2,7 % au CAM p8 2016), délaissant les marques de distributeurs. De l’autre, les temps forts promotionnels restent toujours aussi attractifs et démontrent l’attention portée par les consommateurs quant à leurs économies. Ce comportement contradictoire se retrouve également sur la question de la nutrition avec l’épineux problème de concilier gourmandise et appétit sucré avec des envies de sain, naturel et diététique.

Un gourmand responsable et diététique

L’étude montre ainsi de vraies différences par rapport à la fonctionnalité de la pause snacking selon les moments de la journée. Si le plaisir impulsif reste de toute façon la clé d’entrée principale du segment quel que soit le moment de la journée, celui-ci est particulièrement prégnant la soirée. Alors qu’à l’inverse, les aspects rapidité/praticité, le côté bon pour la santé voire les raisons diététiques ou de régime sont sur-représentés le matin. D’où la nécessité pour les fournisseurs du secteur de bien cibler leur message en fonction des différents instants de consommation de la journée mais aussi de l’âge des consommateurs visés, insiste l’étude parlant de « stratégie de stretching »…

D’ailleurs, le snacking sucré dit « diététique » touche aujourd’hui 22,3 % des foyers français et avait recruté à fin octobre plus de 1,3 million de foyers. Le nombre d’actes d’achats (4,4) a également grimpé de 10 %. Et le trend observé est le même sur le snacking sucré bio qui touche aujourd’hui 35 % des acheteurs contre seulement 28 % il y a un an...

 

#InSnackingWeTrust!

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