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L’usage unique en restauration sur place, c’est définitivement fini en 2023

2 Février 2020 - 5870 vue(s)
C’était l’ultime vote, et c’est dorénavant entériné. Dans la nuit de jeudi à vendredi, le Sénat a adopté, après l Assemblée Nationale la semaine dernière, le projet de loi anti-gaspillage qui interdit entre autres, l’usage unique pour la restauration sur place, à partir de 2023.

Doit-on finalement s’engager dans le tri sélectif dans le restaurant ? Faut-il poursuivre les discussions avec les sociétés de collecte pour la mise en place de filières pour le retraitement des déchets plastique et carton ? Quid des produits en libre-service proposés dans des bols carton ou plastique, à consommer sur place après 2023 ? Faut-il passer à de la vaisselle « en dur ». Alors que les députés et les sénateurs ont adopté à l’unanimité le projet de loi anti-gaspillage en lien avec l’écologie du quotidien qui interdit, l’usage unique pour une restauration sur place, il convient maintenant de se poser de sérieuses questions quant à la stratégie à adopter. Des interrogations qui touchent le modèle même de la restauration rapide et son équation économique. Si, ce qui devait être la mesure phare de ce projet, la consigne des bouteilles en plastique, a été repoussée jusqu’en 2023, les autres volets de ce texte sont donc adoptés comme le développement du vrac, l’obsolescence programmée, l’interdiction de la destruction des invendus pour les grandes surfaces et les plateformes en ligne…et donc l'utilisation de vaisselle jetable pour la restauration sur place. Les questions sont donc nombreuses quant aux actions à entreprendre et la stratégie à mener. Du côté du Snarr, on indique poursuivre tout de même le travail engagé sur le tri sélectif aux côtés des filières de recyclage et on attend avec impatience les décrets d’application pour en savoir plus. Affaire à suivre.

 

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