Alors que les Direccte (Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) qui accordent ou pas les sésames pour pouvoir prétendre au chômage partiel sont loin d’être sur les mêmes longueurs d’ondes, il s’agirait de bien comprendre si oui ou non, la restauration rapide coche toutes les bonnes cases ? Certaines chaînes ou restaurants rapides ont, en effet, reçu une fin de non-recevoir à leur demande indemnités, d’autres ont obtenu le Graal. Comment y voir clair et pourquoi faire des distinctions ? D’accord, la restauration rapide fait partie des catégories de commerces autorisées à conserver une activité (la vente à emporter ou la livraison), pour autant elle a clairement expliqué sa position via le Snarr aux côtés du Syndicat National de la Restauration à Thème de Chaîne, par la voix de ses représentants, comme quoi elle avait été mise dans l’incapacité très rapidement, d’assurer une activité liée aux mesures de confinement et de protection décrétées par nos gouvernants. Pour la sécurité de ses personnels et de ses clients, et constatant une baisse d’activité, elle a très vite baissé le rideau dès le début de semaine dernière.
Depuis... rien de bien précis de la part du sommet de l’état à notre sujet. Le courrier du 20 mars, écrit notamment par le Snarr était pourtant clair et soulignait le degré d’inquiétude de toute une branche au bord du chaos social si elle n’est pas soutenue.
Alors la question reste entière pour nos commerces : faut-il rouvrir pour constater la quasi-absence d’activité pour ensuite prétendre au soutien de l’Etat (à l’image de quelques restaurants rapides qui vivotent avec toutes les difficultés du monde à maintenir du personnel ou d’installer les barrières de sécurité) ou peut-on maintenir la fermeture ? Les questions s’accumulent. La fin de mois se profile très vite avec de nombreuses échéances face à une activité au degré zéro et une trésorerie qui l’est tout autant.
Que va-t-on manger sans nos restaurants ? A quoi ressembleront toutes nos grandes et petites villes sans leurs points de vente rapides ? Que deviendront alors nos producteurs qui ne pourront vendre qu’à la grande distribution et sans réseau B2B ? Car c’est toute une filière qui est en jeu ? Vite madame la Ministre, le temps est compté.
Et ajoutez aussi votre voix à la pétition de Stéphane Jégo.
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