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Les espoirs de réouverture des restaurants et bars envolés...

5 Janvier 2021 - 2712 vue(s)
La réunion organisée ce jour à Bercy, en présence de plusieurs représentants d’organisations professionnelles du secteur, ont douché les derniers (minces) espoirs de voir les restaurants et bars autorisés à accueillir de nouveau leurs clients à compter du 11 janvier.

Le couperet se rapprochait dangereusement depuis quelques jours pour les restaurateurs et cafetiers qui ne peuvent accueillir leurs clients depuis de très longues semaines déjà… Il est désormais tombé. Plusieurs organisations professionnelles du secteur étaient, en effet, reçues cet après-midi au ministère de l’Economie pour échanger sur les perspectives de réouverture de leurs établissements, initialement envisagées au 20 janvier par le Président de la République lors de son allocution du 24 novembre dernier. Et si la décision ne devrait être annoncée officiellement que jeudi, celle-ci ne fait plus aucun doute.

« On oublie la réouverture le 20 janvier. C’est difficile de ne pas avoir de perspectives, mais nous avons senti un soutien très clair, très ferme de Bruno Le Maire jusqu’à ce que la situation sanitaire soit rétablie », a déclaré à l’AFP Didier Chenet, président du Groupement National des Indépendants de l’hôtellerie-restauration.

Un soutien attendu mais aucune perspective

En attendant, aucune date de réouverture potentielle n’aurait été envisagée, obscurcissant encore davantage les perspectives des professionnels du secteur. Certains restaurateurs espéraient en effet une dérogation notamment dans les zones vertes depuis le début de l’épidémie, mais le discours tenu semble sans recours possible. "Le gouvernement veut tout faire pour éviter un nouveau confinement", a ajouté Didier Chenet du GNI, qui était également accompagné de représentants du SNARR, de l’Umih, du SNRTC et du GNC (qui regroupe les chaînes hôtelières). Parmi les mesures qui devraient être annoncées par le gouvernement pour venir en soutien d'une filière déjà extrêmement ébranlée par les conséquences de la crise du Covid-19, la prolongation du dispositif de chômage partiel, d’annulation des charges sociales ou encore du fonds de soutien tandis que les prêts garantis par l’Etat (PGE) devraient être prorogés avec deux ans de franchise selon Hubert Jan de l’Umih. Forcément très inquiet, Didier Chenet s’est toutefois voulu un tant soit peu rassurant au micro de nos confrères d’Europe 1 : "Je tiens à le dire, c'était un soutien extrêmement marqué pour notre profession, nous disant bien que les mesures de soutien qui ont été prises au mois de décembre seraient maintenues, voire même aménagées et je dirais élargies. Car, aujourd'hui, ces dispositions ne satisfont pas, bien entendu, les groupes. Vous avez des groupes qui perdent aujourd'hui 300.000, 400.000, 500.000 euros, voire beaucoup plus par mois".

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