Avec une offre de restauration fondée sur 2 menus (60 % de l’activité) à 9,20 € et 10,70 €, boissons comprises à base de sandwichs garnis de plats cuisinés ou de grandes salades, la chaîne de 28 restaurants n’avait jusque-là que des softs et eaux plutôt classiques au coûts de revient inférieurs à 50 cts l’unité pour entrer dans des contraintes budgétaires : deux eaux Cristaline plate et gazeuse qui représentent 50 % des ventes et une panoplie de soft et jus autour de 3 Coca, des références Minute Maid pour les jus, une gamme Orangina, Schweppes et Oasis conditionnées en canettes, plus faciles pour l’optimisation de stockage au frais. Depuis quelques mois, la chaîne de fast casual mûrit une vraie réflexion « boissons » et a introduit plusieurs produits à valeur ajoutée en mettant en place un système d’extras. C’est 30 ou 90 cts en supplément du menu, un moyen d’accroître le panier moyen tout ou en proposant de la diversité. « L’effet marque et nouveauté n’est pas anodin. Même avec un surplus de 30cts pour la Badoit par exemple que nous venons d’ajouter à notre assortiment, la boisson bénéficie d’un taux de prise exceptionnel depuis son introduction. L’idée a été aussi d’aller plus loin et de proposer à une clientèle urbaine curieuse et prête à se faire plaisir, d’autres alternatives », explique Orianne Peillon, DG de l’enseigne. Sur le même principe, PeGast teste actuellement la nouvelle boisson au thé glacé infusé Maytea et propose pour 90 cts de plus, 3 nouvelles références : Arizona, Evian Fruits et Plantes et une eau de coco. Histoire de tirer l’offre boissons vers le haut.
