Au moment de se reconvertir, après une carrière de journaliste, Alexandre Bardyguine s’est donné les moyens avant de se présenter devant ses clients, au guidon de son « food bike » avec le titre de barista (tablier faisant foi !). Il a décidé de suivre une formation préalable à la Caféothèque de Paris pour apprendre son nouveau métier. « Le café, 2e produit le plus échangé au monde commercialement, est un produit vivant. Comprendre le terroir, les coteaux où ils sont cultivés, les méthodes de récolte et de torréfaction étaient important pour assimiler le métier et communiquer avec le client » souligne-t-il. Il a bien sûr appris les gestes qu’il doit ensuite reproduire « rapidement et fidèlement » dans des conditions parfois difficiles. « Travailler en extérieur, sur des petits espaces, implique une rigueur pour ne pas commettre d’erreurs et conserver un environnement de travail toujours propre. La gestion des stocks est également déterminante ». Il a fait le choix du café de spécialité, 100 % origine avec en ce moment un Chitul Tirol du Guatemala aux notes de poivre et chocolat. L’espresso est complété par des boissons gourmandes et quelques pâtisseries pour un ticket moyen autour de 2,50 €. En ce moment, Bistromobile tourne surtout, avec son allure vintage, lors d’événementiels mais Alexandre reste toujours à l’affût d’emplacements fixes dans la capitale pour créer une vraie fidélisation avec le client.
